Chaque année, le Spéléo-Secours Français organise un stage de secours sous l’égide de la Fédération Française de Spéléologie.
Le Spéléo-Secours Français (SSF) est une commission technique de la Fédération Française de Spéléologie (FFS). Ce stage national de quatre jours se déroule cette année dans le Gers, à Valence-sur-Baïse, en présence de Bernard Tourte, président de la commission secours de la FFS, de Philippe Ducassé président départemental du CDS du Gers, membre du comité régional de spéléologie (Occitanie) qui dirige le club de Lectoure, Joël Danflous, chargé de mission et conseiller technique départemental et bien sûr Michel Labat, le chargé de mission qui pilote ce stage de "gestion de sauvetage".
La municipalité, représenté par Henri Lassis, conseiller municipal assurant l’intérim de Madame le maire, a fourni une partie de la logistique, notamment la salle de réunion - rue Jules Ferry - pour toutes les réunions du stage.
Pourquoi le SSF existe-t-il ?
Le nombre d’interventions de secours sous terre impliquant des spéléologues reste faible : une vingtaine par an (moyenne 2007-2017). Le coût d’une telle organisation serait très élevé. Il est aisément démontrable qu’il vaut mieux 2.000 sauveteurs civils qualifiés, répartis sur tout le territoire, qui s’entraînent régulièrement à leurs frais, que des spécialistes de l’état dont l’entraînement et la disponibilité sur tout le territoire, pour seulement une vingtaine d’interventions annuelles, coûteraient fort cher à la collectivité.
Le stage « Gestion de sauvetage » vise à fournir au candidat une formation dans le domaine de la « gestion de surface ».
- Être disponible et prêt à répondre à un appel pour un sauvetage, avec toute la documentation nécessaire.
- Assister le conseiller technique, du déclenchement de l’alerte à l’établissement du rapport d’opération.
Le gestionnaire de surface n’a pas de responsabilité opérationnelle : il assiste le conseiller technique dans la gestion des documents écrits relatifs au sauvetage.
C’est tout cela que la douzaine de stagiaires venus de tout l’hexagone, a développé pendant ces quatre jours, sans toutefois ne pas oublier des temps de convivialité mêlant un peu de tourisme et de gastronomie, le Gers en général et Valence en particulier ne manquant pas d'attrait dans ces domaines.
