Beaucoup reconnaissent que notre patrimoine culturel est riche. Nous soulignions dans notre dernier propos, la remarquable concentration de sites patrimoniaux alentours. Quels sont-ils, ces sites et édifices qui présentent un intérêt pour le tourisme culturel ?
Un inventaire exhaustif soulignerait déjà la présence de tous les strates de l’histoire. L’époque antique avec la villa gallo-romaine de Séviac, les musées de Lectoure et d’Eauze ; l’époque romane avec les castelnaux de Fourcès et Larressingle, la sauveté de La Romieu ; l’époque gothique avec les bastides de Valence-sur-Baïse, Beaucaire-sur-Baïse, Montréal, Fourcès … ; l’époque moderne avec Castéra-Verduzan, et les travaux urbanistiques et routiers des intendants du XVIIIème siècle. Les mottes féodales et les châteaux gascons trouveront leur place parmi les richesses à faire connaître, sans oublier le vignoble armagnacais.
Il faut savoir que la culture est une composante importante du produit touristique qu’elle permet de différencier sur un marché mondial très encombré. Elle renforce l’attractivité et la compétence des lieux, régions, pays. En 2016, 500 millions de touristes ont été comptabilisés dont 73% en Europe. Les retombées se passent de commentaires : 10% du PIB, 9% de l’emploi. En 2030 ? ce sont 760 millions de touristes qui sont prévus.
Nous nous plaignons de l’atonie du marché de l’emploi, mais n’a-t-on pas la matière première chez nous pour en générer ? Le patrimoine n’est pas une charge mais un atout majeur pour l’attractivité d’un territoire et le tourisme en est le premier bénéficiaire ! Le philosophe Henri Bergson a dit ‘’ L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ‘’. Puisse ces propos inspirer aux Valenciens une forte mobilisation pour les actions à mener pour Le rayonnement de la bastide.
Claude Laffargue
Photo : Marc Le Saux