Mirande : Le Père Arnaud du Cheyron en partance pour l'Académie pontificale ecclésiastique

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Ce sera le premier prêtre français depuis dix ans

Le Père Arnaud du Cheyron curé de Mirande et de la paroisse curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste du Mirandais, en Astarac va bientôt quitter ses paroissien pour une direction prestigieuse. A la prochaine rentrée de septembre le père Arnaud du Cheyron rejoindra en effet la prestigieuse Académie pontificale ecclésiastique, sorte d’ENA du Vatican selon l’agence romaine I.Media. Une information rapportée par le journal La Croix ce jeudi 10 juillet,

Le Père Arnaud du Cheyron, 32 ans, sera le premier prêtre français à rejoindre la prestigieuse « école des nonces » depuis près de dix ans..

Né en 1985 à Auch, Arnaud du Cheyron a reçu l’appel à devenir prêtre dès l'âge de 7 ans, au moment de sa confirmation. Après un baccalauréat brillemment obtenu au Lycée Oratoire d’Auch, il passera une année de propédeutique à Rodez avant d’entrer au Séminaire Saint-Cyprien de Toulouse. Il poursuivra ses études dans la capitale où il obtient une licence en philosophie à la Sorbonne. Ordonné diacre en 2012 à Lectoure et prêtre l’année suivante à Auch, pour le diocèse d’Auch, Mgr Maurice Gardès, archevêque d’Auch, l’enverra achever ces études au Séminaire pontifical français de Rome où il obtient, en 2015 à l’Université pontificale grégorienne, un master de droit canonique.

De retour dans le Gers en 2015, il sera affecté à la paroisse Saint-Jean-Baptiste du Mirandais, en Astarac.


Fondée en 1701, l’Académie pontificale ecclésiastique forme depuis cette date les cadres de la diplomatie pontificale. Ses élèves, sélectionnés dans le clergé diocésain, doivent être déjà prêtres et titulaires au moins d’une licence en droit canonique ou en théologie, avoir moins de 35 ans et maîtriser au moins deux langues étrangères. Pendant deux ans, ils reçoivent d’abord une formation dans les universités romaines qui les amènent généralement jusqu’à un doctorat de droit canonique, formation qu'ils poursuivent au sein même de l’Académie, dans le domaine diplomatique et des langues étrangères.  À la suite d'une réforme en 1850, l'Académie devient l'institution spécialement chargée de la préparation du clergé de la diplomatie pontificale.

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