Seissan, devenu le temps d'un week-end, le plus grand terrain de camping du département

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A l'occasion du festival Welcome in Tziganie

Seissan n’a pas la structure hôtelière pour héberger  des milliers de personnes, festivaliers et bénévoles qui, d’ailleurs,  n’auraient pas forcément les moyens  financiers  d’assumer ces frais. Si sur les 220 bénévoles,  certains ont trouvé un toit mis à disposition gracieusement par la population ,  beaucoup ont pu monter leur tente  au camping du Lac de Gascogne,  bénéficiant là aussi de la générosité des propriétaires des lieux . Pour ces derniers,  même implication auprès des festivaliers détenteurs du pass «  trois jours «  et ils étaient nombreux  à utiliser sans débourser , les structures de ce vaste domaine de loisirs parfaitement équipé.  Ceux  en possession  d’un camion ou d’un camping-car étaient orientés route de Simorre sur l’ancien terrain de cricket , doté pour l’occasion de sanitaires provisoires. Et là, c’était un campement de toutes les couleurs, installé dans un désordre que l’on pourrait qualifier d’organisé, débordant d’ailleurs sur la rive du Gers comme sur la langue de terrain bordant la départementale : des fourgonnettes, de vieux camping-cars bariolés,  des camions aménagés, des anciens vans et même un vieux bus anglais à étage . Là  uniquement des jeunes, parfois de jeunes couples avec  même enfants en bas-âge et énormément de chiens de belle taille  mais particulièrement placides, des chiens qui cohabitaient sans problèmes, suivant leurs maîtres dans la rue, sans éprouver les moindres signes de hargne envers leurs congénères à quatre pattes comme envers tout autre être vivant. On a même vu rats ou des furets  sagement posés sur des épaules  ou tenus en laisse. Malgré des conditions météo peu favorables, les terrasses des bistros ont fait le plein, on faisait la queue devant le seul distributeur de billets. Certes les tenues vestimentaires comme les coiffures sortaient parfois de la norme locale  mais  tout s’est déroulé dans les meilleures conditions.2015, certains accueillaient les festivaliers avec un peu de réticence mais  depuis bien du chemin a été fait grâce d’ailleurs au civisme qu’on doit reconnaître à ces jeunes venus avant tout pour faire la fête. 

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