Gers : La grippe aviaire : un problème qui nécessite la mobilisation de tous.

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Isabelle Tintané et Vincent Gouanelle s'expriment

Mercredi en soirée, Isabelle Tintané et Vincent Gouanelle,  Conseillers départementaux du Grand Bas Armagnac se sont exprimés sur la grippe aviaire qui est selon eux  un  problème à la fois  conjoncturel et structurel  qui nécessite la mobilisation de tous.

«  La grippe aviaire impacte désormais chaque année nos producteurs et avec eux toute la filière avicole. Les acteurs de cette filière sont confrontés aux deux paramètres conjoncturel et structurel qui, conjugués, pourraient désespérer notre monde agricole et éliminer toute une branche de notre économie rurale déjà fortement touchée s’il n’est pas secouru comme il le mérite par L’État, les collectivités locales et les organismes de crédit.

Pour faire face à la crise conjoncturelle qui prive toute la filière de trésorerie et donc de survie, il était juste et indispensable que le gouvernement mette en place une procédure d’indemnisation en faveur des éleveurs concernés. Toutefois le rythme des processus administratifs à régler le dossier des épizooties 2016 et 2017 peut inquiéter à juste titre et il est important que les enveloppes puissent être versées au plus vite et au plus juste des pertes subies.

Le report des échéances fiscales en direction des exploitants agricoles et des entreprises commerciales touchées par la grippe aviaire est également le bienvenu mais il ne suffira pas s’il n’est pas accompagné par la mobilisation des organismes bancaires et sociaux (MSA) avec une « année blanche » se traduisant par un report des échéances dans le temps.

Face à la crise structurelle, enfin, dont on peut craindre qu’elle se répète dans le futur, tout notre modèle de production doit être repensé pour sécuriser la production au mieux. Cela va demander beaucoup de réflexion et de dialogue, mais aussi des moyens financiers à mobiliser pour accompagner l’adaptation de nos exploitations. Il est urgent de repeupler les élevages de volailles à « chair » et d’apporter une réponse pour la filière « gras ». En tant qu’élus il nous incombe d’accompagner les acteurs de la filière, sur le terrain, aux côtés de la chambre d’agriculture et l’ensemble des administrations nationales et locales. La mobilisation de tous permettra de maintenir la filière d’excellence gersoise. »

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