Bernard était né en 1939 rue Sainte-Quitterie dans la ferme familiale . Il n’avait eu que la rue a traverser pour aller a l’école d’abord dans les classes préparatoires puis jusqu’à la 5° au cours complémentaire pour obtenir son certificat d’étude. La suite passait par le lycée agricole de Beaulieu à Auch d’où il sortait parfaitement qualifié pour travailler avec ses parents dans la ferme familiale avant de prendre leur suite. Travaux alors rythmés par les saisons d’une agriculture vivrière qui commençait a peine sa révolution mécanique . Le foin pour les bêtes à la Ribère, le maïs pour les poules et le cochon du blé de la vigne à Castay occupaient les journées d’adolescent joyeux qui avec son copain Claude l’électricien avaient hérité des surnoms de « Tintin et Milou ». L’appel pour le service militaire en 1959 rompait ces jours d’insouciance, il partait pour 28 mois dont 13 en Algérie. De retour en 1962 il succédait à ses parents épousait Monique devenait père de trois enfants Michel accidentellement disparu, Evelyne et Colette, organisait différemment sa manière de travailler : bovins allaitants, porcs en batterie, vigne et maïs en association avec deux autres agriculteurs . En 1965 il entrait au conseil municipal d’où conseiller pour débuter il accédait a la présidence de commissions, devenait 3° adjoint, puis 2° lors du denier mandat de Jean-Louis Quereilhac et premier en charge entre autres du personnel sous le premier mandat de Jean Izaac. Cela devait être son dernier mandat et à la fin en 1995 trente années s’étaient passées. Le P O S la mise en place du Sictom, les deux stations d’épuration et de pompage, la rénovation de chemins ruraux, le syndicat d’électrification, l’ouverture de nouvelles voies lui doivent beaucoup. Il n’était alors plus le Tintin de ses 18 ans mais ses « coups de gueule » directs moustache au vent, et gros yeux, l’avaient fait surnommer « Pépone » il était le premier à en rire. Entre temps pour plus de dix ans il était devenu président de l’U S P rugby, son club de cœur, était resté bénévole, les cadets U R B R se souviennent des repas d’entraînement qu’il leur préparait , avec son grand tablier blanc et sa taille qui s’était arrondie il l’avaient surnommé « Le mari de Maïté «
Il avait aussi des 1973 participé avec ses camarades à plusieurs réunions dans le but de rejoindre la fédération des anciens d’Algérie, en 2013 il devenait président du comité d’entente des anciens combattants.
Il y avait aussi la chasse à la palombe avec ses amis à la palombière du bois de Marseillan . Le rituel était immuable préparation en été pour que tout soit bien prêt le jour du "Grand Truc" parfois l'oiseau bleu était au rendez vous des fois non mais la haut dans le grand chêne l'essentiel était ailleurs, l'amitié le partage des bons moments et aussi de quelques douceurs avec les amis Daniel Guy Aimé et quelques autres.
Puis des problèmes de santé l'ont atteint et le dernier grave a eu raison de lui .
Régis Soubabere n’a pas manqué de souligner ce riche parcours dans cette vie publique qu’il aimait tant, une vie au service des autres, avec dévouements gentillesse exemplarité, en présentant les condoléances au nom de la municipalité Plaisantine
Au cimetière où ses amis rugbymans l’avaient porté après l’avoir fait à l’église, Guy Lepoutre et les onze drapeaux lui ont rendu les honneurs puis Peter Thieule le Co-président de l’U S P a rappelé combien Bernard avait été précieux en assurant la trésorerie du club durant quatre ans lors de son premier mandat . Très ému comme toute la nombreuse assistance présente il a terminé par « Adichats Bernard » .
