Laurent Marsol, lors de la dernière réunion de la Société Archéologique du Gers à grâce à ses recherches faitr revivre les forges de Barlet
Originaire de la Loire, Jean Barlet (1839-1898) va à Decazeville faire son apprentissage et il épouse la fille d’un confrère forgeron avant de rentrer chez lui. En 1873, il part dans le Tarn. Il veut fonder sa propre forge avec un marteau actionné par l’eau, un martinet. En 1878, à Beaucaire-sur-Baïse, il trouve un endroit correspondant à ce qu’il recherche. Il loue à Paul Dumas producteur d’Armagnac à Condom un ancien moulin médiéval réaménagé. Comptant jusqu’à 11 employés, c’est une entreprise familiale qui emploie des ouvriers locaux mais aussi des Ariégeois et des Espagnols. Les métaux arrivent par la Baïse. Il crée route de Nérac à Condom une fonderie près de la voie ferrée. Il fabrique des outils agricoles, pelles, pioches, socs, charrues etc.
Les clients sont les forgerons locaux, les paysans puis les garagistes. Après 1898, Julie Barlet devenue veuve poursuit l’activité. Pendant la première guerre, l’usine de Condom est réquisitionnée pour fabriquer des obus. Après-guerre, c’est le déclin puis la fermeture.