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C’est plutôt dans une atmosphère bon enfant et avec des vendeurs de muguet aux quatre coins de la place de la Libération qu’a eu lieu la manifestation du 1er mai. Environ 300 personnes étaient présentes pour ce premier rendez-vous revendicatif du deuxième mandat du président de la République. « Ce n’est qu’une première, il y en a bien d’autres qui suivront », avertit Eric Cantarutti, secrétaire général de la CGT du Gers.
Participaient aussi à cette manifestation les syndicats Sud Solidaire, FSU, mais aussi l’Union populaire du Gers, l’association France-Palestine Solidarité, le Comité antifasciste du Gers, la Confédération paysanne et le Modef.
Pour les syndicats ouvriers il s’agissait de mettre en avant le boycott de la politique d’Emmanuel Macron notamment sur la réforme des retraites. Mais aussi parmi les nombreuses revendications sont à retenir « plus de justice sociale, l’augmentation des salaires, des minima sociaux, des pensions…
Quant à France-Palestine Solidarité qui condamne l’agression russe en Ukraine, la question est posée à savoir pourquoi n’y a-t-il pas le même comportement pour la Palestine que celui qui est actuellement en faveur de l’Ukraine.
Le Comité antifasciste du Gers celui-ci assure « que le 1er mai n’est pas la fête du travail mais est la journée internationale de lutte des travailleurs ».
La Confédération paysanne par la voix de Sylvie Colas condamne la politique agricole de Manuel Macron « néolibérale, anti-sociale et anti-écologique » et qui de surcroit par le biais de la PAC favorise les grosses exploitations, ce qui entraîne la chute des petites exploitations. Le Modef pour sa part est sur la même ligne que la Confédération paysanne.
A la fin de la prise des paroles, les manifestants défileront rue Gambetta, rue de Lorraine pour rejoindre ensuite la Maison de Gascogne pour un « apéro » offert par les syndicats.
