La chouette qui lit vous recommande

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Lecture recommandée par « La chouette qui lit ».

Jeudi 30 septembre 2021, « La Chouette qui lit » accueillait Yan Lespoux pour une rencontre/dédicaces, entre Plaisance et Marciac. Son livre « Presqu’îles » est l’un des derniers coups de cœur de Richard Tostain, qui décrit ce premier recueil de nouvelles comme « une peinture du Médoc des mauvais choix et des illusions perdues : un peu comme partout en fait ».

Jeudi, jour de marché à Plaisance-du-Gers, fut l’occasion d’une première séance dédicace en fin de matinée. Dans l’après-midi, à Marciac, la seconde séance dédicace fut précédée d’une présentation de la maison d’édition « Agullo ».

Des nouvelles du Médoc.

Pour présenter ces nouvelles publiées par les éditions Agullo, on peut dire que le lecteur n’y découvrira pas de grandes descriptions des magnifiques paysages des vignobles ou du littoral de la région qui a vu grandir l’auteur. Au fil des 33 nouvelles sorties de l’imagination de Yan Lespoux, on plongera dans des textes relatant des tranches de vie du quotidien, des histoires d’un territoire qui pourrait aussi bien être un autre, où braconnage, incursions d’etarras et mésaventures de misérables cambrioleurs révèlent les méfaits de la bêtise humaine, de l’alcool et de la violence latente chez les humains. 184 pages de bonheur pour les férus de romans noirs.

Un roman dont les personnages ne se connaissent pas

Quelqu’un a dit : « un recueil de nouvelles, c’est un roman dont les personnages ne se connaissent pas ».

Yan Lespoux, Maître de conférences au Département d’Occitan de l’Université Paul Valérie à Montpellier, est né à Carcans, en Aquitaine. Mais du Médoc, il confie : « J’en suis tout en n’en étant plus ». A propos de « Presqu’îles », il explique que l’idée de départ était de « décrire des tranches de vie, des aventures du quotidien, dramatiques, mélancoliques ou absurdes ». C’est un autre Médoc, celui « que l’on ne voit pas si l’on ne fait que passer ». Il raconte le quotidien de lieux où vivent des gens normaux avec leurs failles, leurs espoirs et aussi leurs drames. Un long travail d’écriture qui repêche des âmes solitaires, à la dérive dans l’isolement des grands espaces viticoles du Médoc.

Devenir écrivain. Une histoire qui mène à un livre.

Yan Lespoux est aussi chroniqueur littéraire, dans des revues spécialisées ou sur internet. Il est l’auteur du blog « Encore du Noir ». Et il anime régulièrement des rencontres « polar ». Comme à Bordeaux par exemple, à « La Machine à Lire ». Ce premier livre est un recueil de nouvelles, car tout est parti d’une première histoire racontée, un texte qui a incité Caroline Bokanoswski (Editions des Equateurs), puis Hervé Le Corre (auteur de la préface), et bien d’autres comme Constance Trapenard, Muriel Poletti-Arlès, Sébastien Wespiser et Nadège Agullo, à sortir Yan Lespoux de « la solitude de l’écrivain ».

« Presqu’îles » est aujourd’hui un succès littéraire, défendu par de nombreuses librairies. Un passage à l’acte réussit pour Yan Lespoux.

 

Nicolas Hamon

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