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L'association Pimao (1) naît en 2018 du constat que la vie à la campagne « a besoin de trouver une nouvelle vitalité », comme le dit Bernard Pierre, son président, lors de l'assemblée générale du 24 septembre 2021. Pour lui, tout le monde doit se sentir responsable pour travailler à éviter que l'Armagnac et le Gers se muent en un grand EHPAD !
Pour créer ce dynamisme, Pimao s'efforce de travailler avec les entreprises, les pouvoirs publics et les associations. Et cela, Bernard Pierre le souligne, sans jalousie de territoire avec les autres associations, mais en se concertant avec elles pour trouver les meilleures solutions.
C'est ainsi – très concrètement – que René Jambes, président du Centre social et culturel le Clan (de Nogaro), entre au conseil d'administration de Pimao. Ledit Clan a des ateliers d'initiation numérique, Pimao aussi (pour les plus de 60 ans). Pimao a donc décidé de réserver le recrutement de ses participants à une partie du Bas-Armagnac proche de Perchède (2).
Notons la continuité dont fait preuve Pimao avec son idée de s'allier à d'autres associations pour donner plus de force et d'impact à son action : c'était déjà à la base du projet d'Alain Marin (3) quand il a créé l'Écofête il y a 10 ans.
L'année 2020 de Pimao
Comme dans toutes les associations, l'année 2020 a été difficile : presque toutes les manifestations prévues ont dû être annulées. Sauf les ateliers numériques, mais ils ont tourné court et l'association a dû rembourser les subventions reçues pour cette mission.
Néanmoins, Pimao a maintenu les liens :
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avec les financeurs publics en participant aux commissions du PETR Pays d'Armagnac et du Conseil départemental,
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avec le premier partenaire privé, le Crédit mutuel,
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avec les municipalités, par l'intermédiaire de Nicolas Hostier (jeune du service public), qui a aussi préparé la plaquette de l'association et les achats pour l'équipement de la Saint-Martin (4).
L'association compte 55 adhérents, dont 32 sont présents à l'assemblée générale et 5, excusés.
L'assistance à l'assemblée générale
Au compte de résultat 2020, on note des produits pour un total de 25 232 euros et des charges de 25 792 euros (contre respectivement 38 753 euros et 28 139 euros en 2019), soit un léger déficit de 560 euros, dû, évidemment à la suppression des activités.
Bernard Pierre conclut ce bilan de l'année 2020 en soulignant que Pimao est sortie plus forte de la crise sanitaire : elle l'a obligée à réfléchir sur ses structures, son mode de fonctionnement, ses forces et ses faiblesses.
L'année 2021 est bien lancée
le 31 janvier, l'association fait le pari que « l'on fera tout ce qui est prévu ». Pari gagnant : 2021 peut être regardée comme normale pour Pimao, car toutes les activités programmées ont été effectuées ou vont l'être. Voici les principales :
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en février, l'atelier de taille des arbres par Michel Gauthier,
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en mars, l'accueil de deux jeunes du service civique et la création de l'atelier Fait maison, par Delphine, sans oublier la préparation de l'Écofête et de Made in Jers (5)
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en avril, le redémarrage des ateliers numériques (6) avec Jean-Luc Lian,
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en mai et juin, grâce à Manon Crouzet (service civique), préparation et réalisation de la Galerie Saint-Martin, qui a eu 225 visiteurs cet été (8 artistes locaux ont exposé), tandis que Manon Crouzet effectuait aussi des interviews passionnantes de personnes très âgées,
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en juillet, l'Écofête, avec des ateliers culinaires, avec Hugo Dereymez, qui travaille au Plan alimentaire territorial au sein du PETR Pays d'Armagnac (alimentation saine, durable et sans gaspillage qui fera l'objet d'un atelier à la cuisine pédagogique de Nogaro,
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en août, la prise en charge de la création de vitraux pour l'église de Perchède (7) grâce à Nelly Wilson, l'écopâturage avec le troupeau de Txomin Iriberri de retour de transhumance,
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en octobre, écopêche à Hontanx.
La fin de l'année sera consacrée à la recherche d'une stratégie commune avec d'autres associations d'intérêt général, en particulier avec Le Clan et avec Pierre et Terre.
Alain Marin et Jean-Luc Lian présentent le site de Pimao. Jean-Luc, qui est un professionnel de l'informatique, présente son action, vaste et étoffée, pour Pimao, sur le site de l'association et sur les réseaux sociaux, pour que les adhérents n'hésitent pas à s'y promener, car ils peuvent y trouver beaucoup d'informations intéressantes.
(1) Pimao : Produits locaux – Innovations – Monde rural – Activités culturelles et traditionnelles – Organisation sociale. Devise : « Mieux vivre au pays dans ce monde qui change » (https://www.pimao.fr/). (2) Lanne-Soubiran, Laujuzan, Le Houga, Luppé-Violles, Magnan, Monguilhem, Monlezun-d'Armagnac, Mormès, Perchède,Toujouse et Saint-Griède. (3) Ancien maire de Perchède et, à présent, délégué général de Pimao. (4) Aménagée dans le vestibule (emban) de l'église de Perchède et financée par le Fonds participatif gersois. (5) Offre d'hébergement et d'alimentation gratuits pour 50 étudiants salariés pour castrer le maïs (https://lejournaldugers.fr/article/50559-des-jobs-solidaires-aux-etudiants-fauches-en-occitanie-et-nouvelle-aquitaine). (6) Atelier gratuit, programme détaillé (https://www.pimao.fr/revisionsinternet) ; prochain atelier : lundi 4 octobre salle des fêtes de Perchède de 9 h 30 à 13 heures. (7) Faire un don pour la réalisation des vitraux (https://www.helloasso.com/e/recherche?place_city=perchède&query=vitraux).
N.B. - Sur la photo du haut de page : Alain Marin et Bernard Pierre lors de l'assemblée générale.
