La fête du Lartet et des nombreux amis de l'association de soutien était programmée depuis longtemps, elle retrouvait son berceau originel Plaisance après quelques escapades voisines. Samedi matin les premiers arrivants ne cachaient ni leur émotion ni leur tristesse, ni leur inquiétude après l'horrible nuit Parisienne mais tous souhaitaient être la pour dire eux aussi que tout devait continuer. Pour réconforter les plus lointains "amis" venus des départements Pyrénéens voisins des Landes , du Gers aussi bien entendu Alphonse Caulier se démultipliait aux fourneaux. Quand arrivait l'heure de la tienta le soleil se levait a son tour, Jérôme Bonnet avait mis quatre bécérras noires dans les loges et pour les évaluer en plus du picador Bonijol il y avait deux maestros Jérémy Banti l'Arlésien et Xavier Cortès le Madrilèle matadors depuis 2007 et 2008 . Josiane Capin la présidente accueillait les présents dans les arènes demandait une minute de silence en hommage aux victimes Parisiennes . Les quatre bécérras sortaient a tour de rôle étaient longuement travaillées pour évaluer leur valeur, le seconde et la quatrième inépuisable permettaient un jeu complet, cette dernière avait même un comportement de novillo du même age , novillos qui ont reçu le 11 novembre a Saint-Sever le prix des critiques taurins du sud ouest pour les lots présenté a Plaisance et a Bayonne. A l'issue de cette "tienta" les deux matadors saluaient au centre, en compagnie de Jérôme et Mathilde Bonnet de Josiane Capin , ils recevaient chacun un cadeau de produits locaux et Josiane a sa grande surprise, la photo prise a Bayonne quand Baptiste Cissé lui avait dédié un novillo de Lartet. La suite se passait au stade sous le barnum prêté par le rugby, superbement décoré par les dames du bureau des "Amis", un apéritif "tertulia" précédait un repas convivial préparé et servi en bénévolat par les membres de l'association. C'était la conclusion d'une journée réussie qui a permis a près de cent cinquante participants des échanges fructueux et amicaux sur le thème de la passion commune qui les anime..
Marcel Lavedan
