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Située face à l’hôtel-restaurant Solenca, l’École de la performance dispense des formations dans les sports mécaniques - introuvables ailleurs en France. D’ailleurs, on y vient de toute le pays, sans discontinuer, depuis sa création en 1999 par Thierry Fornerod. Le Journal du Gers l’a revisitée en détail le 27 octobre avec Élise Ladevèze, chargée de communication, et Guillaume Pantaine, coordinateur des formations. À l’occasion de la rentrée qui a eu lieu le 5 octobre avec 53 stagiaires dans les formations longues.
Notons d’abord que le milieu professionnel des sports mécaniques est vaste et en pleine prospérité, tant au niveau français qu’aux niveaux européen et mondial. Il comprend de nombreux métiers d’avenir, dont les techniques progressent sans cesse, que ce soit chez les grands constructeurs français, les nombreux petits constructeurs. Sans oublier la multitude de teams qui assurent le suivi et le développement des véhicules, des motos, des camions de compétition, des bateaux et même des avions. Les ingénieurs et les techniciens passionnés de mécanique peuvent ainsi trouver un métier en rapport avec leur passion.
Principales formations de l’École
But de l’École de la performance : faire découvrir les différents métiers des sports mécaniques et donner les capacités d’intégrer un team ou une structure liée à la compétition mécanique.
Pour ce faire, l’École dispense deux formations longues :
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Performance Engineering, qui s’adresse à des ingénieurs (ou bac+5 master scientifique), à des bac+4 avec 3 années d’expérience ; il dure 4 mois (900 heures) plus 700 heures en entreprise ; il coûte 13 950 euros ; comme les étudiants ont des niveaux hétérogènes, ils travaillent souvent par groupes de niveaux,
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Préparateur et développeur auto/moto de véhicule de compétition, qui s’adresse à des techniciens et dure 4,5 mois (1 000 heures) plus 600 heures en entreprise ; il coûte 11 950 euros.
Chaque stagiaire reçoit une tenue de l’École, noire pour les « auto », rouge pour les « moto ». Les résultats sont suivis et évalués et les stagiaires ne repartent pas tous diplôme en poche. Outre la formation technique, les stagiaires apprennent aussi les ficelles pour s’intégrer dans une structure de compétition.
Autres formations
À ces formations s’ajoutent de nombreuses formations thématiques qui permettent de venir développer et/ou d’approfondir ses connaissances dans un domaine précis : turbo et suralimentation, suspension, gestion électronique moto, comprendre et pratiquer le calage, fondamentaux de l’injection, préparation culasse théorique et pratique etc.
Les formateurs
Les stagiaires sont testés à la rentrée. Leurs formateurs ne sont pas des professeurs, mais des professionnels, au nombre d’une vingtaine - qui exercent leur spécialité dans une entreprise. À l’exception de Guillaume Pantaine, ancien étudiant de l’École. À sa sortie, il a eu, lui aussi, un parcours en entreprise, puis il a intégré l’École, cette fois-ci comme formateur, depuis bientôt 4 ans.
Aménagement interne à l’École
L’École comprend principalement :
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un amphithéâtre et deux salles de cours,
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un atelier auto et un atelier moto avec box et ponts élévateurs, tables de travail etc.,
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un atelier moteur,
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une salle d’usinage, une salle de soudage,
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des magasins de pièces et de matières premières,
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etc.
L’accès privilégié au circuit de Nogaro, ainsi que la possibilité d’effectuer certains essais sur l’aérodrome tout proche sont des atouts de poids pour l’École.
