Un festival d’étoiles

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Des astres supérieurs aux désastres

Pour cette année particulière, le festival d’astronomie a conçu un programme pas comme les autres et, pour preuve, ce ne sera pas tout à fait la 30e édition, mais la 29 3/4. Et pour cause, la pandémie a semé le trouble pour les organisateurs et, au final, le choix courageux de Bruno Monflier, son président et organisateur, fut plusieurs fois salué pour avoir maintenu le festival dans une forme adapté aux circonstances. Notamment, par Hubert Reeves, parrain du festival qui a souligné l’importance de cette forme d’université d’été scientifique, mais très conviviale et festive.

Le lancement de ce vendredi leur a donné raison, avec un public toujours présent et fidèle ajouté à celui qui a décidé de suivre l’aventure à distance. En effet, tout a été mis en œuvre pour proposer une version en présentiel et en numérique.

Le Président du département, Philippe Martin, a d’ailleurs souligné les efforts des équipes du chantier pour l’installation de la fibre afin que le centre culturel soit prioritairement doté pour l’occasion.

L’émotion était grande pour le public présent, heureux de se retrouver. Et à trois jours de l’ouverture du festival, la catastrophe libanaise est venue ajouter de la gravité à l’événement, puisque, depuis plusieurs années, le festival s’exporte au Liban avec l’équipe d’Universciel.

Le public a pu retrouver en direct, sur grand écran, Jean-Pierre Saghbini, président d’Universciel Liban et organisateur du même festival à Beyrouth, avec des images terribles de bâtiments détruits par l’explosion dans un paysage dévasté. L’échange riche a donné naissance à des discours fournis de chacun des intervenants. Le dialogue entre Jean-Pierre Saghbini à Beyrouth, Bruno Monflier, à Fleurance, comme Philippe Martin et Ronny Guardia-Mazzoleni, nouveau maire de Fleurance, était émouvant. Mais Bruno Monflier a déclaré, rappelant Jean Monnet, «l’important n’est pas d’être optimiste ou pessimiste, mais d’être déterminé». Un message d’espoir porte ce festival. Rana Ezzeddine et Alain Khayat représenteront le Liban au festival de Fleurance avec deux conférences. Le Mexique sera aussi représenté au cours du festival.

La remise du prix Ciel & Espace du livre d’astronomie 2020 a été décerné à Mattéo Barsuglia pour «Les vagues de l’espace temps ; La révolution des ondes gravitationnelles » chez Dunod. L’auteur traite de l’histoire des évolutions scientifiques et instrumentales autour de Virgo (constellation de la Vierge) première installation européenne de détection des ondes gravitationnelles.

Ensuite, Patrick Lécureil médiateur scientifique de «à ciel ouvert»et Olivier  Stenuit astronome amateur de Mauroux, présentent les comètes, météores, météorites, etc.. et leur différences.

Après le pot de l’amitié, à 21 h 30, il y a eu la 30e nuit sous les étoiles. Le ciel très clair a permis une observation généreuse. Cette nuit se finit par une ambiance aquatique et musicale par la Compagnie «Le PianO du Lac».

Samedi, le marathon des sciences proposait de Midi à Minuit des conférences enregistrées, permettant aujourd’hui à tous les publics qui en auraient la curiosité de le vivre via Internet.

http://www.festival-astronomie.com/conferences.marathon-des-sciences

Reste pour tout le monde des propositions jusqu’au vendredi 14 août. Ce dernier jour de festival sera particulièrement consacré au changement climatique.

Le programme est ici :

https://www.festival-astronomie.com/index#p2

Compte tenu des conditions le festival est exceptionnellement gratuit pour les participants qu’ils soient en salle ou sur le net. Bruno Monflier a souligné l’effort des collectivités et de tous les partenaires et salué le bénévolat si présent. Cependant, un don est possible à ceux qui veulent que la flamme vive toujours.

https://www.festival-astronomie.com/nous-soutenir.

 

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