Tous leurs efforts pour monter le Festival Théâtre en Pays de Gascogne auront été récompensés. Le public était là, patient. Il fallait l'être car les dispositions prises pour respecter les consignes sécuritaires relatives à la pandémie, ralentissaient l'organisation. Mais tous, à la fin de la représentation, seront unanimes, cela valait coup de patienter quelques minutes à l'entrée.
Une pièce qui semble écrite pour être jouée dans le décor remarquable du parc du Château de Cassaigne. Stéphane Dufau, l'auteur de ce "Soir d'orage à Cassaigne", avait forcément à l'esprit cet endroit dans lequel la troupe allait évoluer lorsqu'il a écrit cette pièce.
Mise en scène par Pitto Campa, les comédiens arrivaient de partout et les spectateurs ont dû tourner la tête plus d'une fois pour suivre l'évolution de l'intrigue.
Mais impossible de la révéler au lecteur auquel on ne laisse pas d'autre solution pour la connaître que celle de profiter de l'une ou l'autre des prochaines prestations de la Boîte à Jouer, à Cassaigne.
Juste une piste : adaptée à partir de trois contes autour du diable, "Soir d'orage à Cassaigne" soulève une question glaçante : Faut-il pactiser avec le diable ou comment réussir à le berner ? En dépit de cette interrogation de haute portée philosophique, ce spectacle est destiné aussi bien aux petits qu'aux grands.
Un comédien inattendu ! Que venait-il faire dans cette galère ? En tout cas, il a l'air de se sentir bien sur scène... Donc on n'aura pas à effectuer de signalement pour mauvais traitements. Ouf !
Dans ce site du fer à cheval, au fond du parc, le final à la nuit tombée a bien mérité les applaudissements qui ont suivi.
Du coup, le Journal du Gers, conquis par sa soirée, a demandé un rappel aux comédiens qui y ont facilement consenti. Le public était aussi enchanté.
Prochain rendez-vous, le 6 août.
Pour réserver, il vous suffit de cliquer sur ce lien. Vous y retrouverez toutes les dates déjà disponibles, à Cassaigne, à Condom et dans les autre sites de la Ténarèze où la Boîte à Jouer se produit cet été..
Photos Marc Le Saux.