Décidément, les témoignages affluent. La rubrique de ‘’ Valence, autrefois ‘’ possède ses lecteurs. D’anciens Valenciens surtout qui ont plaisir, là où l’existence les a amenés à vivre, à parcourir des informations sur un village auquel ils restent attachés.
Le dernier en date, celui d’une personne habitant autrefois rue Jean-Jaurès, Madame Marchesin, famille Tolza. C’était en 1940, elle faisait sa communion solennelle et le curé Clémens pour les récompenser de leur gentillesse, avait emmené les communiants sur le belvédère qui se trouve entre les deux tours.
Elle me rappelait aussi que le jour de l’Armistice du 8 mai 1945, les jeunes Valenciens s’étaient relayés pour sonner les cloches à toute volée et avaient confectionné des cocardes tricolores pour orner leur coiffure.
Un autre témoignage, celui qui place le marché aux cochons place des Pyrénées où il avait été installé après avoir occupé un temps la Place du 14 juillet. Cette place dite Plan-Haut par opposition au Plan-Bas, actuellement Place Voltaire, signalée par un panneau apposé sur la maison, Grande Rue, où habita Popol que les anciens ont connu. Ce marchand qui venait de Saint Puy s’appelait Azzola.
Restons dans le passé pour le plaisir de certains de nos lecteurs et essayons encore de glaner des informations détenues dans la mémoire collective.
Mon appel concerne une équipe de rugby que possédait notre village dans les années 1930. Mon informateur, Joseph Darées, qui habitait Place des Pompiers devenue Place du 14 juillet, unanimement connu et estimé à Valence-sur-Baïse, et sur lequel nous reviendrons prochainement. Cette équipe de rugby se nommait ‘’ Les Pélicans ‘’. Les matches étaient durs, me dira-t-il, et la mailloche remplaçait souvent le talent absent !
En voici une photo. Qui a des informations qui pourraient relayer celles de Joseph Darées et du centenaire Guy Bessagnet que je possède pour avoir discuté avec eux d’un sport qui disparut en 1931, remplacé par une section basket créée par l’ancien directeur d’école Monsieur Fourcade, chargé des œuvres scolaires et post-scolaires ?
Claude Laffargue