Guérir du Covid 19 avec une méthode ancestrale, qui veut essayer?

Au moment où le président des USA, pays le plus puissant et moderne de la Planète, préconise un  produit des plus simples pour se débarasser du Covid 19, assimilant l’organisme humain au plan de travail de nos cuisines, pourquoi ne pas jeter un œil  sur les remèdes dits « de bonne femme », certains ayant, semble-t-il, fait leur preuve !

Voici donc ce que l’on trouve dans un vieux grimoire du 18e siècle avec un titre des plus rassurants : Moyen extrêmement simple et nullement dispendieux pour la guérison des pneumonies et autres graves maladies pulmonaires.

« Ce moyen consiste à mettre le malade dans une étable à vaches, dans un temps ni trop froid, ni trop chaud, et à l’y faire demeurer entièrement un certain temps, de manière qu’il y passe les jours et les nuits sans sortir et qu’il y fasse toutes ses fonctions.

Il doit y rester au moins 18 jours sans se priver de manger et de digérer ( …) quitte à prendre un peu d’embonpoint. La seule précaution à prendre, c’est que deux ou trois jours avant de quitter l’étable, il faut prendre l’air pour s’y accoutumer de nouveau et se vêtir chaudement, ce qui est absolument nécessaire.

L’effet de cette habitation est d’exciter une transpiration douce mais continuelle par laquelle le sang s’épure et les humeurs malignes se dissipent. La quantité de vaches dans l’étable doit être proportionnelle à sa surface afin que l’exhalation se fasse dans les mêmes proportions.

Il est bon de dire qu’on doit avoir l’attention de changer, chaque jour, la litière des vaches et d’en ôter le fumier, parce que les vapeurs urineuses peuvent être contraires à bien des malades » .

Il s’agit donc ici d’un confinement curatif mais il n’est pas précisé si plusieurs personnes peuvent ou pas se retrouver ensemble pour suivre cette cure d’exhalations bovines, d’autant plus qu’à l’heure actuelle, il va être assez difficile de trouver un nombre suffisant d’étables à vaches …

Ceux qui prônent un retour sans conditions aux thérapies ancestrales peuvent toujours essayer ; ça ne grèvera pas le budget de la Sécurité Sociale, ni n’épuisera les soignants.