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« C’est le 7 juillet 1944, il y a 75 ans le même soleil illuminait Meilhan. Il y a 75 ans jour pour jour sur la terre où nous nous trouvons, 67 maquisards entamaient leur dernier combat héroïque et tragique face à la barbarie nazie, ce jour là, ils étaient le visage de la France. Quatre victimes civiles étaient aussi abattues, quatre prisonniers fusillés. Aujourd’hui, nous sommes réunis sur le site de Meilhan pour commémorer ce funeste 7 juillet 1944, mais aussi pour rendre hommage aux résistants Français qui ont tant œuvrés pour la libération du Pays dont nous avons célébré cette année, le 75ème anniversaire. […]. C’est bien parce que les maquisards de Meilhan ont honoré la République de toutes leurs dernières forces qu’aujourd’hui elle les honore. Puisse leur grandeur d’âme et leur courage continuer à nous inspirer et à nous unir contre les déchirements et les errances », énonçait Catherine Séguin, préfète du Gers, à l’occasion de la cérémonie commémorative de Meilhan.
Une cérémonie dont la ferveur toujours sans faille rappelle que le maquis de Meilhan, cerné sur trois côtés et pris sous le feu de 1.200 allemands, voit son chef, le docteur Raynaud, et le Commandant Marcelin succomber avec les autres maquisards pour la plupart massacrés.
La commémoration débuta par le dépôt d’un œillet rouge sur chacune des 75 croix érigées sur le mémorial pour ensuite se poursuivre par une messe à l’intention des morts pour la France. Ce sera Florence, la petite-fille du docteur Raynaud qui égrena ce 7 juillet, le nom des 75 morts, alors que Joëlle Hyver, de l’association du maquis de Meilhan, retraça l’historique de ce douloureux épisode.
Ce fut ensuite le dépôt de nombreuses gerbes, et la minute de silence qui sera conclue par la Marseillaise jouée par la société philharmonique de Saramon et le Chant des partisans interprété par l’ensemble vocal de l’Armagnac.
