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Devenu, depuis déjà des années, un acteur économique majeur en Gascogne, le Groupement de coopératives Plaimont souhaite contribuer au développement du territoire qui porte son vignoble en proposant, aux particuliers et aux professionnels, une offre œnotourisme organisée et construite. Tout en développant l’image d’exception de Plaimont. Et en donnant aux vignerons adhérents, employés, habitants des villages, un nouvel élan à la fierté de travailler avec lui. Le 13 mai, Olivier Bourdet-Pees, directeur général, et Justine Lesage, chargée de l’offre œnotourisme, ont exposé les modalités de cette activité d’œnotourisme.
Objectifs et moyens de Plaimont dans l’œnotourisme
Le principe est le suivant : Plaimont construit des offres de visites et les propose aux offices de tourisme et assimilés qui les intègrent – ou non – dans des packages.
L’objectif est de permettre à tous de découvrir :
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en séjours brefs : les vignobles et appellations,
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en séjour moyen : tout le territoire en y incluant l’artisanat, l’agriculture, la gastronomie, le patrimoine culturel et architectural,
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en séjour plus long : le Sud-Ouest viticole au moyen de formations pour les professionnels.
Les visites sont payantes, construites et de qualité. Elles s’adaptent à des cibles différentes.
Tous les publics sont concernés :
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grand public : vignerons et employés, particuliers, groupes,
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clients de Plaimont, entreprises, pros du tourisme, organismes de formation etc..,
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Français du Sud-Ouest et hors Sud-Ouest, étrangers.
Contenu de cette offre œnotouristique
Il s’agit de faire connaître et d’afficher :
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les valeurs du Sud-Ouest : convivialité, authenticité, simplicité, sens de l’accueil,
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la force du groupement des vignerons coopérateurs,
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la diversité des appellations et des vins, y compris les vins haut de gamme et les cuvées d’exception,
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les cépages autochtones
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le patrimoine végétal et bâti exceptionnel.
Quelle offre en 2019 ?
L’offre est destinée à être développée. Sont déjà à la disposition des visiteurs :
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des visites découverte de Plaimont,
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des visites de l’AOC Saint Mont,
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une offre IGP Côtes de Gascogne déjà existante au Château de Cassaigne,
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une offre AOC Madiran/Pacherenc du Vic-Bilh gérée par la Cave de Crouseilles.
Un peu d’histoire
Le vignoble de Plaimont s’étend sur des terroirs du Gers, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. C’est dans les années 1050 que les moines de Saint-Mont les ont découverts. Ce vignoble a résisté aux guerres de Cent Ans, de religion etc., et au phylloxéra. Dans les années 1950, à côté d’une viticulture intensive, une viticulture de qualité renaît pour aboutir en 1978 à la création de Plaimont, groupe de Caves coopératives, autour d’André Dubosc. L’objectif est de « réveiller » l’appellation Saint Mont, de relancer le Pacherenc du Vic-Bilh moelleux et de créer des vins blancs secs (IGP Côtes de Gascogne). Puis, en 1999, les Caves de Madiran et de Condom rejoignent Plaimont.
L’engagement de Plaimont
La promesse de Plaimont, souligne Olivier Bourdet-Pees, directeur général, c’est d’offrir, à l’horizon 2028, des vins différents et originaux parce qu’élaborés avec des cépages locaux remarquables (tannat, gros manseng, pinenc, manseng noir, tardif, colombard etc.) et non pas avec des cépages répandus dans le monde entier (chardonnet, sauvignon etc.). Tous AOC ou IGP. Et, en 2028, Plaimont s’engage à proposer au moins 15 % de vins bio. Tout cela avec une agriculture à Haute valeur environnementale et « des engagements clairs en Responsabilité sociétale des entreprises » et le respect des normes ISO 26000.
N.B. - La photo du haut de page est tirée d'un document projeté par Plaimont.
