Encore une fois, Montesquiou a été le triste théâtre d'actes de malveillance s'alarme le maire Etienne Verret.
Après un vol de matériel conséquent à l'école voici quellques mois, cette fois, c'est le local de la société de Chasse qui a été visé.
En moins de trois semaines, le local de la chasse a été fracturé à deux reprises. Si la première fois, le préjudice avait été important en matière de vols (le contenu des congélateurs et de la chambre froide avait été subtilisé), cette fois, ce sont des actes de vandalisme qui sont à déplorer.
Ces évènements amènent Etienne Verret à s’interroger sur la pertinence du découpage territorial de la Gendarmerie intervenu le premier septembre 2015. Désormais calqué sur le canton, les Montesquivais dépendent de la gendarmerie de Marciac (22kms) et de Plaisance (28 kms). Une nouvelle répartition des services découverte lors du premier cambriolage. Cette réorganisation ne changera rien sur le terrain assuraient les responsables de la gendarmerie : « En cas de souci, les brigades voisines interviendront ».
"Les deux gendarmes de terrain qui essaient chaque jour de couvrir cette énorme territoire (568,36 km2) font de leur mieux pour protéger les quelques 10 681 habitants de cette zone et il faut leur en rendre hommage. Mais, à l’impossible, nul n’est tenu et les délais raisonnables d’intervention s’allongent, s’allongent comme les kilomètres qui séparent Montesquiou des forces de l’ordre" souligne le maire qui ajoute "La gendarmerie de Bassoues a fermé voilà deux ans. Soyons réalistes sa réouverture n'est certainement pas à l'ordre du jour mais qu'en est-il du service public en milieu rural lorsque la logique de la rentabilité prévaut sur celui de l'intérêt général ? Les habitants de zone hyper rurale sont les grands perdants de la loterie « qui va garder sa brigade ?», la question est de savoir qui vont en être les gagnants".
