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Face a une réforme de la distribution, un mouvement de grève empêchera la parution papier de plusieurs titres nationaux ce jeudi.
La presse papier malade, ce n'est pas une nouveauté à quelques rares exceptions les tirages fléchissent régulièrement depuis plusieurs années. Près de deux cents manifestants s'étaient réunis mercredi matin entre le ministère de la Culture et le Louvre, pour protester contre les conclusions du rapport Schwartz, rendu cet été au gouvernement. Au coeur du problème cette fois Presstalis sauvé in extrémiste en mars dernier grâce à un accord impliquant les éditeurs de presse et l'Etat et un projet de réforme annoncé à l'époque par le ministre de la Culture Françoise Nyssen.. En clair revoir la loi Bichet, qui régule la distribution de la presse depuis l'après-guerre .
Le Monde et le Figaro déjà impacté ne proposeront que leur version numérique. La CGT syndicat fortement majoritaure dans ce secteur d'activité s'oppose au projet qui viserait à assouplir les règles. Quand on connaît la puissance de la CGT dans la presse, il est à craindre que rapidement la presse régionale soit également touchée. "La vente au numéro de la presse a chuté de 50% en dix ans. Et le taux d'invendus est de 50%. La filière doit être réorganisée pour retrouver de la croissance." déclarait déjà en mars la ministre de la culture.. Et personne pour le moment ne parle encore des fortes subventions versées chaque année aux principaux titres
Didier Loudez secrétaire général du Syndicat général du livre et de la communication écrite tient à maintenir le statut actuel " un système coopératif obligatoire", qui oblige les marchands de journaux à distribuer tous les titres proposés par tous les éditeurs".
L'avant-projet de loi propose plutôt de définir un nouveau "droit à la distribution" et un "droit effectif d'accès au réseau de distribution" ainsi que la possibilité pour les marchands de presse de choisir une partie des titres qu'ils diffusent.