Jean-Charles Jobart, sous-préfet de Condom, est venu rencontrer le maire, Jean-Marie Verrier, le 17 octobre 2016. Comme à l’accoutumée, il demandé au maire de lui présenter son village et les projets du conseil municipal.

La population d’Arblade-le Haut compte 300 habitants et elle est stable, bien que le nombre d’écoliers scolarisés au village passe de 39 à 45 à la rentrée de septembre 2017. La superficie de la commune est de 1200 ha. Le patrimoine comporte deux églises, Saint-Pierre et Saint-Luperc (église de Loissan).

Le conseil municipal a plusieurs projets. D’abord l’aménagement des carrefours avec la départementale, car la traversée est dangereuse (on n’a respectivement que 9 s et 8 s). Ces travaux ont un coût estimé à 220 000 euros financés à 50 % par le conseil départemental, à 30 % par la communauté de communes et à 20% par la commune.

Viennent ensuite trois projets de chantiers liés entre eux. Il s’agit d’agrandir l’école en aménageant la mairie actuelle en salle de classe, de créer une nouvelle mairie à côté de l’ancienne et, enfin, de refaire des toilettes et une cantine plus grandes et aux normes. L’ensemble des travaux est aussi estimé à 220 000 euros. Tout devra être prêt pour la rentrée de septembre 2017.

Difficultés rencontrés par le conseil municipalité

Le sous-préfet, comme il le fait à chaque visite de village, demande aux élus de ne pas hésiter à le déranger pour un conseil et/ou pour faire avancer un dossier. Et il recommande, devant un refus de l’administration de demander quel est le fondement légal du refus, et à quel(s) texte(s) il se réfère.

Jean-Marie Verrier exprime son désaccord avec une disposition de la loi NOTRe selon laquelle les communautés de communes doivent prendre la compétence « eau potable ». Le syndicat de l’eau auquel est affilié Arblade-le-Haut devrait donc faire place à l’intercommunalité. Or ledit syndicat a beaucoup investi et est à la pointe de la technologie. Exemple : grâce à des compteurs divisionnaires, les fuites sont localisées très rapidement, ce qui n’est pas le cas ailleurs et il y a des stocks de pièces de rechange. De plus, les élus mettent souvent la main à la pâte pour juguler les fuites. Le sous-préfet répond que la communauté de communes peut, si elle le décide, déléguer l’exercice de cette compétence.

Autre problème : il y a dans la commune 27 km de voirie, ce qui est énorme.

L'interdiction de construire en terrain agricole est parfois dommageable

En tête des difficultés rencontrées, le maire place la préparation du PLU (plan local d’urbanisme). « C’est très complexe ! », assure le maire, sans susciter l’émotion du sous-préfet. Mais Jean-Marie Verrier insiste sur le cas d’un couple âgé et malade, fortement endetté, titulaire d’une retraite minime, qui vit dans des conditions difficiles en matière d’habitat au lieu-dit Malartic. Il a déposé une demande de certificat d’urbanisme qui a été refusée en 2012, au motif que le terrain prévu est agricole. Pourtant ce couple voudrait vendre pour éponger ses dettes. Que peut-on faire ? Le sous-préfet n’est pas optimiste sur le résultat d’une nouvelle demande…

Enfin, le sous-préfet visite le lieu-dit Malartic, l’école, sa cantine et ses sanitaires, ainsi que les deux églises du village en compagnie du maire.

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