L'association « La Route de la transhumance » prépare le parcours des 600 moutons du troupeau de Stéphane et Txoin Iriberri de retour d'estive dans les Pyrénées vers sa bergerie en Gironde du 4 au 25 septembre 2016. Elle s'est réunie le 30 avril à Toujouse, avec son président, Jacques Tartas, maire de Toujouse. Les brebis, les chèvres, les ânes et les chiens vont offrir un superbe spectacle traditionnel et gratuit au public. Le parcours sera le même qu'en 2015, sauf pour l'étape du soir du 18 septembre à Mauléon-d'Armagnac, remplacée par une étape à Lannemaignan. En effet, la commune de Mauléon-d'Armagnac ne met pas de pré à la disposition du troupeau. Comme à l'accoutumée, le samedi 17 septembre, Toujouse mettra les petits plats dans les grands pour sa « Journée de la transhumance » : vieux métiers, ateliers de torchis, de tissage, de broderie, forge etc.

Préparation

Des réunions préparatoires ont déjà eu lieu dans tous les départements traversés, sauf dans le Lot-et-Garonne, en présence des deux bergers. On sait que l'association compte un vice-président pour chaque département traversé. Cette vaste opération a lieu grâce aux subventions – cotisations des communes traversées, d'un montant de 100 euros par commune. Trois ou quatre communes des Pyrénées atlantiques n'ont pas versé leur cotisation. Jacques Tartas souligne que cette cotisation sert à la publicité de l'opération. Actuellement, les comptes sont tout juste à l'équilibre, grâce aux bergers et aux bénévoles.

À noter que le conseil d'administration a décidé l'an dernier que les communes prendraient en charge la signalétique permettant la traversée de leurs villages. Au jour de la réunion du 30 avril, les démarches administratives – de plus en plus complexes d'année en année – ne sont pas terminées.

Enfants et randonneurs

Jean-Luc Paillaugue, responsable des accompagnateurs, explique que les randonneurs sont difficiles à mener et pourtant, il faut les accompagner : ils sont nombreux et certains entrent dans le troupeau ; ils empêchent les enfants des écoles de marcher juste derrière le troupeau. « Il est plus complexe de conduire 100 adultes que 600 moutons ! », conclut Jacques Tartas.

« Faire la police » est difficile quand il y a beaucoup de monde, d'autant plus qu'on ne peut pas fermer la route aux personnes qui vont travailler.

Parcours

Partant du lac d'Estaing le 4 septembre, le troupeau de Stéphane Iriberri et de son fils Txoin quitte les Pyrénées atlantiques le 7 à Saint-Pé-de-Bigorre et entre le 8 dans les Hautes Pyrénées à Saint-Vincent. Il les quitte le 13 septembre à Portet et entre dans le Gers le 14 à Viella, à la ferme de Richevaux. Ensuite, comme à l'accoutumée, il passe à Labarthète (aussi le 14), puis le 15 à Saint-Mont (à midi) et à Saint-Griède (le soir). Le 16 il passe à Perchède (à midi), puis au Houga (soir). Le 17 septembre, il traverse plusieurs villages : Mormès (le matin), Laujuzan (à midi), puis Monlezun-d'Armagnac (dans l'après-midi) et Toujouse (le soir vers 17 heures). Le 18, ce sera Monguilhem, Castex-d'Armagnac (à midi), puis Lannemaignan (le soir), dernière étape dans le Gers.

Le 19 septembre, le troupeau entre dans les Landes au Frêche (à midi) et à Lacquy (le soir). Dernière étape dans les Landes à Losse le 21 septembre (le soir). Les brebis font une incursion dans le Lot-et-Garonne à Allons le 22 (le soir), puis entrent en Gironde à Lartigue (le soir) et arrivent le 25 septembre à leur bergerie à Aillas.