Commémoration du 18 juin : « La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre. »

Commémoration du 18 juin : « La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre. »

A l'occasion du 85ème anniversaire de l'appel à la résistance du Général Charles de Gaulle lancé depuis Londres le 18 juin 1940, une cérémonie s'est déroulée mercrdi matin au Monument aux morts d’Auch. Il s’agissait de se souvenir de l’appel lancé sur les ondes de Radio-Londres où le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat aux côtés de nos alliés Anglais qui résistaient vaillamment aux armées hitlériennes.

Le capitaine Jean-Christophe Caubet, lira l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle : «Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

Puis ce sera le préfet du Gers, Alain Castanier, qui se faisait l'interprète du message de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées : 

« Une voix ferme, solitaire, prophétique. Une voix qui constate et les blessures, qui convoque les serments anciens pour les victoires à venir. Une voix que la défaite n’a pas recouverte parce qu’elle ne venait pas du seul vacarme des armes, mais du souffle plus ancien : celui de l’histoire en marche, de la conscience en éveil. Cette voix, celle de Charles De Gaulle. Un général inconnu, naufragé de la défaite, sans troupes, sans moyens, sans gloire encore. Charles, le prénom royal, français depuis toujours, devenu républicain pour l’éternité à l’heure où la République pouvait mourir. Il dit : « La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la la guerre. »

La cérémonie se conclura par le dépôt des gerbes, de ravivage de la flamme et par la Marseillaise.

 

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