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Ce dimanche (15 h), ce sera dans la banlieue de Toulouse, à Roques plus précisément, que le Panjas AC va tenter de gagner son billet pour la finale de ce championnat R3. Les Gersois devront, pour cela, battre l’équipe tarnaise du Thoré rugby club.
Depuis le début du printemps, tout sourit à l’équipe entraînée par Julien Laffargue et Christophe Darblade. Il y a d’abord eu, le 22 mars dernier, cette victoire (27-13) contre Montestruc-du-Gers en finale Terroir R3. Un premier titre qui a aiguisé l’appétit des Panjagais.
Depuis sa victoire en huitièmes de finale contre Ayguette (67-5), le PAC est assuré d’évoluer en Régionale 2 la saison prochaine. Et si l’essentiel de l’exercice 2024-2025 est déjà acquis, pourquoi ne pas viser un titre de champion ? En quarts de finale, les Armagnacais ont dominé facilement (46-15) Bazet Andrest.
Face au Thoré RC, difficile de donner un pronostic. Mais une chose est sûre, l’engouement né autour ce PAC peut transcender ses hommes. À Roques un ou deux cars de supporters feront le déplacement. Plus tous les autres avec leurs propres véhicules. Ils ne seront pas que de Panjas ; le parfum des phases finales s’est répandu sur les communes limitrophes telles que Laujuzan, Salles-d’Armagnac, Caupenne d’Armagnac, Lias-d’Armagnac, Maupas… « C’est tout le territoire qui joue le jeu avec nous », s’enthousiasme Julien Laffargue.
Le Panjas AC est peut-être en route pour ramener, en l’espace de quelques semaines, un deuxième trophée sur les bord de la Midouze. « Maintenant, être dans les quatre demi-finalistes, on rêve de finale et de la gagner. »
Rappelons que l’autre demi-finale opposera Vinassan (11) à Marguerittes (30).
Julien Laffargue : « DÉPLACER DES MONTAGNES »
- Julien Laffargue, Connaissez-vous votre adversaire ?
- On a aucune information sur cette équipe qui n’était pas favorite dans son quart de finale. On s’attend à un match-piège.
- Votre équipe semble sur un nuage…
- On se remet en question en permanence pour essayer de faire le mieux possible. C’est vrai que depuis le début des phases finales, on monte en puissance, et ça fait plaisir.
- Le Panjas AC réussit une très belle saison. Votre recette ?
- Cette saison, nous avons réussi à fédérer un groupe qui est basé sur les joueurs de l’année dernière, en ayant amené une dizaine de recrues qui ont permis d’étoffer le groupe. La mayonnaise a bien pris. Ce qui a permis d’instaurer un peu de concurrence et de bien bosser aux entraînements où les joueurs sont bien assidus. C’est vraiment agréable de travailler avec ce groupe et de le voir bien progresser.
- On vit bien à Panjas, mais aussi on y joue bien au rugby…
- Panjas, c’est 400 habitants. Il se murmure qu’il y aura un, voire deux bus de supporters. C’est un club très familial, et c’est ce que les joueurs recherchent quand ils viennent chez nous. Et ça permet vraiment de déplacer des montagnes par rapport aux projets sportifs. Et c’est d’autant plus plaisant d’avoir tout ce monde derrière nous pour pouvoir faire de belles fêtes.
- Une fois ce championnat territorial terminé, vous attaquerez le championnat de France.
- Après, ce sera les 32es de finale du championnat de France, comme les trois autres équipes qui sont demi-finalistes. Là, on remettra les compteurs à zéro, et on recommencera avec des clubs nouveaux pour nous, comme c’est d’ailleurs le cas en ce moment. C’est plutôt sympa pour les joueurs, mais aussi pour le club, parce que nous sommes quand même très suivis par nos supporters qui n’hésitent pas à faire des kilomètres pour venir nous voir.
