" Mais jusqu’où ira le désengagement de l’État ?
Le mois d'août se passe et les coups de massue sur l'agriculture gersoise s'enchaînent. Jeunes agriculteurs et FDSEA du Gers appellent à un réveil de l’État !
Comment imaginer qu'un agriculteur Gersois puisse conduire son exploitation …
Si on annonce un arrêt de l'irrigation le 2 aout quand ses cultures en ont le plus besoin ?
-25% des prélèvements autorisés suite à l’annulation de l'arrêté de prélèvement d'eau du système Adour sous la plainte d’une association anti-agriculture.
Si on change les règles d'accompagnement au 20 août alors qu'il ne pourra pas changer son assolement ni semer une autre culture ?
Rétropédalage des aides à la conversion biologiques coriandre : diminution du plafond d'accompagnement de -85% soit une perte de 15 300€ par exploitation.
Si on baisse le soutien à la filière palmipèdes après 7 années de crises successives meurtrières ?
Baisse de la prise en charge de la vaccination grippe aviaire : - 15% qui double le coût pour les producteurs.
Dans le même temps, 30 exploitations n’ont toujours pas touché leur solde PAC 2023…
Face aux crises que connaît l'agriculture gersoise et l'épuisement de ses paysans, que deviennent les promesses du printemps ? L'agriculture est-elle toujours un “intérêt général majeur” ou est-elle redevenue une variable d’ajustement ?
Jeunes agriculteurs et FDSEA du Gers demandent à ce que les actes soient pris et les contrats respectés.
Stop aux désengagements !
On ne change pas les règles en cours de jeux ! "
Signé : JA 32 et FDSEA du Gers