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Photo : de gauche à droite, Elysabeth Béclier, Gilles Nicoud, Ronny Guardia Mazzolini, et Bernard Gendre.
Beaucoup de monde ce samedi dans la galerie, malgré un temps incertain, une soixantaine de personnes s’étaient déplacées afin de découvrir la nouvelle artiste peintre, c’est la quatrième exposition proposée après les précédentes..
Elysabeth vit dans le Gers à Lamaguère depuis 2005 , après avoir vécu à Toulouse, elle s’est installée dans notre région qui l’inspire inlassablement. Elle s’y promène, découvrant des paysages surprenants, par ses jeux de lumière et d’ombre, ses transparences, provoquant une inspiration de tous les instants, lui donnant le rythme de ses œuvres.
Sa pratique s’est professionnalisée, depuis une quinzaine d’années, sous l’influence de Ben-Ami Koller, le fameux artiste peintre expressionniste français ( roumain de naissance, dont toute la famille a été victime de la Shoah ) qui avait créé à Montreuil, un atelier ouvert à l’enseignement des arts plastiques qui l’ont mise sur la voie.
Cependant, elle est passionnée par la couleur, ses premiers pas ont débuté par l’aquarelle. Le dessin l’amène vers l’importance des valeurs et de composition, puis elle aborde le pastel sec et gras, l’acrylique et les effets de matière. Après avoir employé tous ces médiums classiques, l’huile reste indubitablement sa préférence...Les années passent et la voilà maintenant, dans une autre dimension picturale, c’est le monotype sur papier qui devient son élan majeur. Elle le découvre en 2016, une technique très originale obtenue à partir d’un dessin, d’une peinture faite sur une plaque lisse et passée à la presse. Cela devient une estampe à tirage unique, cela ouvre d’étonnantes possibilités, laissant la part importante à l’aléatoire...
C’est un aventure qui la dirige vers le figuratif, avec ses couleurs délicates et plus monochromes, le résultat est tout simplement admirable….on découvre une certaine élégance dans ses œuvres, de la sérénité, la nature dans tous ses états est bien présente, bois, chemin, silhouettes mystérieuses des arbres, cela dans un silence où l’on entend le souffle du vent dans l’espace, les nuages passent doucement devant nos yeux.. On a envie de se poser tranquillement devant ses toiles aux lumières sombres éclairées par des blancs intenses.
Une rencontre décisive
En effet cette rencontre déterminante en 2020 avec Gérard Jan, graveur et « monotypiste » l’a conduite à l’usage de la presse taille-douce. « Grâce à ce nouvel outil dit Elysabeth, je peux faire des tirages sur des papiers plus épais, de plus grands formats, à l’encre taille-douce, ce qui autorise le travail en détail, et des essuyages nuancés afin de tirer parti des échelles de valeurs, du blanc du papier au noir profond, en passant par des nuances de gris. C’est l’adjonction du chine-collé qui vient apporter une note colorée. »
Cette artiste pleine d’énergie, aime avant tout la communication et le partage, ainsi en dehors de ses propres créations, elle anime des ateliers de dessin et peinture.
Cette exposition est visible du 12 juin au 7 juillet
A noter la présence du maire de Fleurance, Ronny Guardia Mazzolini, de Bernard Gendre ( conseiller départemental) , Gilles Nicoud ( président de l’association L’Arcade ) des bénévoles sans lesquels la galerie ne pourrait tourner. Ainsi qu’un grand bravo à Nathalie de Croc-la-Vie pour sa préparation d’un buffet particulièrement tentant !!!
Horaires : mardi, mercredi , vendredi, samedi am de 14 h 30 à 17 h jeudi et samedi, dimanche matin : 10 h 00 à 12 h 00
Tel : 06 86 95 58 77 / e-mail : [email protected]
Quelques titres de toiles : « Champs et bois à Lamaguère « Ciel d’orage à las Arrocas « Route de Monferran « Coteaux de l’Astarac « et « Vieilles vignes » …...
Photos ci-dessous : Le public, Elysabeth en discussion devant ses toiles, un angle du beau buffet de Nathalie.
Tel de l'artiste : 06 30 91 48 43
