La MSA aux côtés des familles : informer et accompagner ses adhérents sur leurs droits
Déménagement, naissance, perte d’un proche ou séparation : ces événements entrainent des changements importants dans une vie de famille. Mobilisée dans le cadre de sa campagne de recours aux droits, la MSA est à l’écoute des besoins de ses adhérents. Elle les informe sur les différentes aides
et prestations sociales dont les familles peuvent bénéficier, en fonction de leur situation.
La prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE) pour soutenir les jeunes parents
Cette prestation est versée par la MSA aux parents qui cessent d'exercer une activité professionnelle
(dans le cadre du congé parental par exemple) ou qui la réduisent au profit d'une activité à temps partiel, pour se consacrer à l 'éducation de leurs enfants en bas âge. La durée de versement dépend du nombre d'enfants à charge et de la situation familiale.Les aides personnelle
Les aides au logement (APL) pour aider les familles au paiement de leur loyer
Versées par les caisses de MSA, ces aides permettent de réduire les dépenses de logement. Elles sont attribuées sous certaines conditions et leur montant dépend notamment de la situation familiale dubénéficiaire.
La pension de réversion pour vous accompagner lors du décès de votre conjoint
Cette aide correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé. Elle est versée par la MSA, si certaines conditions sont remplies, au conjoint survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire).
Le service public des pensions alimentaires pour aider les familles séparées
Ce service permet aux parents séparés de s’adresser directement à la MSA pour réclamer la pension alimentaire de leurs enfants. Il vise à faciliter le versement de pensions alimentaires fixées lors d’uneséparation et à préserver l’intérêt des enfants.Toutes les informations relatives aux prestations familiales versées par la MSA sont à consulter sur
mps.msa.fr
Vaccinations : Chassons les idées reçues !
J’ai 67 ans mais je n’ai pas besoin de me faire vacciner, je ne suis jamais malade !
Nul n’est à l’abri de contracter la grippe et/ou le Covid-19. Il est essentiel de se faire vacciner pour se protéger soi-même des formes graves, plus fréquentes à partir de 65 ans y compris chez les personnes en bonne santé, et pour protéger son entourage.
Deux vaccins en même temps, cela augmente les risques d’effets secondaires…
En analysant les données recueillies lors des deux précédentes campagnes de vaccination, la HAS a confirmé qu’il est inutile d’attendre un délai précis entre les deux vaccinations. L’injection des deux vaccins peut ainsi avoir lieu simultanément - une sur chaque bras - ou non (sans contrainte de temps
entre les deux). C’est au choix, mais recevoir les deux vaccins le même jour n’augmente pas les risques d’effets indésirables. Sans oublier qu’il est important de se faire vacciner avant que l’épidémie survienne ou prenne de l’ampleur.
Il vaut mieux attendre pour se vacciner afin d’être protégé plus longtemps
Le démarrage de la campagne de vaccination en octobre tient compte de la saisonnalité des virus et d’un délai de 2 semaines post-injection pour que la protection conférée par le vaccin soit effective au moment où l’épidémie démarre.
Je commence par me faire vacciner contre la grippe, cela me protégera déjà un peu aussi contre le Covid-19.
La grippe et le Covid-19 appartiennent à des familles de virus différentes. La vaccination contre la grippe ne protège pas du Covid-19 et inversement
Les deux vaccins ne protègent pas à 100%, je peux quand même être malade, alors… à quoi bon ?
Les vaccins permettent à l’organisme de réagir plus vite en cas d’infection. Il est possible d’être infecté et de développer des symptômes, mais le risque de subir une forme grave de la maladie est extrêmement réduit.
Quand on est enceinte, il vaut mieux limiter la prise de médicament. Le vaccin, c’est un peu pareil.
Chez la femme enceinte, le risque de complications respiratoires et cardiaques liées à la grippe ou au Covid-19 est plus élevé en raison d’une sollicitation plus importante du cœur et des poumons. Avoir la grippe ou le Covid-19 au cours de la grossesse expose également à un risque de fausse couche et
d’accouchement prématuré. Les modes d’actions des deux vaccins sont bien connus. Le nombre de femmes enceintes vaccinées a permis de démontrer la sécurité et la bonne tolérance des vaccins. La vaccination est recommandée quel que soit le terme de la grossesse.
Maladie Hémorragique épizootique (MHE) :
la MSA MPS accompagne les éleveurs touchés par cette nouvelle crise agricole
Pour faire face à cette maladie qui frappe à nouveau le monde agricole et plus particulièrement, les éleveurs, la MSA MPS réactive son dispositif de crise. Ou plutôt, comme le précise Laurence d’Aldéguier la présidente de la MSA MPS, « nous passons d’un régime de veille au stade supérieur celui du « aller vers » ; mais compte tenu de la succession des crises, la cellule reste active toute l’année ! ».
Être attentif au risque d’épuisement professionnel
Le risque d’épuisement est important avec la MHE. En effet, au-delà des surcoûts liés à la prise en charge des animaux malades, la santé des animaux infectés nécessite des soins constants, d’où le risque de fatigue accrue pour ceux qui les soignent… et le besoin de répit.
Depuis trois ans, la MSA MPS travaille de plus en plus sur ce risque indique Patricia Saget-Castex, 1 ere vice-présidente, « Si vous êtes exploitant ou salarié de la production agricole, en situation d'épuisement professionnel, la MSA vous accompagne pour vous permettre de souffler et de prendresoin de vous ».
Des dispositifs d’accompagnement,
La MSA MPS peut intervenir avec plusieurs dispositifs. Cet accompagnement permet d'apporter un véritable soutien aux adhérents et à leurs familles : un dispositif d’écoute pour les exploitants et lessalariés agricoles est mis en place pour contacter la MSA en cas d’épuisement ou de situation sociale,
psychologique, financière difficile. (cf. encadré).
Mais pour Laure Norca, en charge de la prévention du mal être à la MSA MPS, « la principale difficulté est de pouvoir identifier les personnes en situation de détresse ».
Elus et sentinelles, pour bien identifier les personnes en situation de détresse,ces sentinelles (élus, associations, pairs, organisations professionnelles, coopératives d’agriculteurs…), sont au contact des exploitants et des salariés. Ils peuvent, par leur proximité,repérer les signes précurseurs de mal-être et intervenir en amont. Elles constituent un relais entre la personne en difficulté et les structures spécialisées.
Afin de compléter et renforcer les différents dispositifs de soutien aux exploitants en situation de fragilité, les élus locaux de la MSA se sont engagés dans le dispositif L’élu MSA représente en effet une « solution relationnelle de proximité », « une veille, une écoute » qui sont complémentaires au suivi technique des professionnels de la MSA.
Crises agricoles : les dispositifs de la MSA MPS
La MSA propose des dispositifs d’accompagnement : aides financières, accès aux prestations sociales, soutien dans l’élaboration d’un nouveau projet professionnel.
Accompagnement économique :
Suspension ou arrêt des prélèvements,
Échéanciers de paiement,
Prise en charge des cotisations dans le cadre du dispositif des crises agricoles
Social :
Accompagnement social individualisé,
Accès aux droits, Aide au répit …
Accompagnement psychologique
Contact avec notre cellule d’écoute de la MSA MPS, via notre site internet
Le service Agri écoute, pour dialoguer de façon confidentielle avec un professionnel au 09 69 39 29 19
Vous retrouvez ces dispositifs sur Pass Agri : le guide en ligne pour connaître les aides de la MSA en cas de difficulté :
« Faire face à la crise »
Sur le département des Hautes-Pyrénées, à la demande des élus de la MSA et en co-constructionavec la profession, la MSA propose aux exploitants agricoles qui ont traversé une crise de participer à des espaces d’échanges pour leur permettre d'anticiper d'autres crises. Objectif ? repérer les leviers
qu'ils peuvent actionner et capitaliser ainsi sur l’expérience acquise lors de crises précédentes
Ces réunions se dérouleront sur Tarbes le 28 novembre 2023, avec la participation d’une
psychologue et de deux travailleurs sociaux.