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Nous l’avons bien compris ce lundi 10 juillet au cours de la conférence de presse qui s’est tenue au SDIS 32 que l’ennemi public numéro un de l’environnement et des espaces publics ce sont les mégots de cigarettes. L’accent a été particulièrement mis sur le risque incendie occasionné par ces derniers comme le rappelle le directeur du SDIS 32, le colonel Jean-Louis Ferres, en évoquant les 7 000 ha de végétations brûlés du côté du Mont Faron suite à un mégot jeté. « Ce sont des petits gestes qui peuvent devenir dangereux », précise le colonel Jean-Louis Ferres.
C’est dans ce registre que la directrice du cabinet du préfet, Julie David, intervient en révélant que « la journée nationale de la résilience face aux risques naturels et technologiques aura lieu le 13 octobre prochain. Ce sont 9 incendies sur 10 qui sont d’origine humaine comme un mégot jeté, un barbecue installé n’ayant pas un point d’eau proche, un tracteur chaud près de la paille, des abords de maison non débroussaillés… ».
Quant au colonel Christophe Claverie, président de l’UD 32 et référent feu de forêt, après avoir lui aussi souligné l’importance des différentes causes de l’activité humaine qui peuvent déclencher des incendies, ce dernier évoqua la convention signée le 16 mai dernier entre la Confédération des buralistes et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers. Il s’agit pour ces deux partenaires de distribuer gratuitement près de 1,5 millions de cendriers de poche « pour sensibiliser sur les dangers pour notre environnement et nos forêts du jet du mégots au sol », détaille Marianne Dauga, présidente des buralistes du Gers dont 75 d’entre eux sur 90 participent à l’opération. Laquelle pour le Gers consiste à distribuer 5 500 cendriers de poche.
Ce sont 137 000 mégots qui sont jetés chaque seconde dans les rues du monde entier, 12 années sont nécessaires (en moyenne) pour qu'un mégot se dégrade totalement.
