Ce samedi 14 mai, à midi devant la gare de Fleurance (Gers), se déroulera une nouvelle manifestation pour la réouverture de la ligne ferroviaire Agen-Auch aux services voyageur et fret. Celle-ci est organisée par notre collectif en coopération avec l'association Bien Vivre dans le Gers, elle est également appuyée par une pétition signée par plus de 2000 citoyen-es et élus-es des territoires. Sur les dernières années le département du Gers a reçu 17 fois moins d'investissements/habitant que l'ensemble du reste de l'Occitanie (soit 15 euros comparés à 260).
Qu'il est également le seul département de la grande Région à ne plus avoir de liaison ferroviaire avec plusieurs départements limitrophes, ni de relation transversale, se voit donc défavorisé, sauf à lancer une politique inverse avec des financements à la hauteur des enjeux. Placer les Auscitains-es à seulement 50 mn d'Agen contre 1h42 en bus (4h20 de Paris contre 5h30 aujourd'hui) est d'utilité publique !
Pour ce faire, nous sommes d’ailleurs convaincus que l’avènement annoncé de la LGV GPSO constitue une étape historique pour inclure la réouverture Agen-Auch dans ce projet et son financement global. Sauf à penser, que malgré la récente déclaration médiatique allant dans ce sens de Jean CASTEX, les différentes parties prenantes dépositaires de l’action publique aient déjà décidé que la future LGV ne servirait qu’à amplifier l’ultra métropolisation en enjambant les territoires !
Ce serait, une fois de plus, nier les fractures territoriales à l’œuvre et leurs conséquences, y compris démocratiques. Renforcés par l'accueil formidable qui nous fut réservé par les élus-es, municipalités, commerçants, le tissu économique et l'ensemble des citoyens-es rencontrés sur les marchés de Fleurance, Lectoure, Astaffort, Layrac et Auch, nous sommes convaincus que nous allons finir par obtenir les arbitrages favorables aux enjeux sociétaux et environnementaux qui nous sont collectivement posés.