➡ Le 5 Octobre, 120 manifestants se sont rendus à la Direction pour dire leur forte opposition à la fermeture de lits sur notre hôpital. Et pour exiger des moyens pour soigner.
➡ Le 19 Octobre, nouvelle journée d’action marquée par l’envahissement des locaux de l’ARS. Là, le nouveau délégué territorial du Gers a fait un certain nombre de promesses : suspension de la fermeture de l’UPAS, mise en œuvre de plusieurs projets (EMoPPA, EMLISA, PTSM = projet territorial en santé mentale…), titularisation de trois psychologues, et financement de toutes les formations promotionnelles supplémentaires.
➡ Le 2 novembre, ces promesses étaient répétées par ce même responsable, en présence du Préfet, à la délégation CGT de notre hôpital. Il nous assurait même de son plein engagement dans le recrutement de personnel médical et paramédical !
Depuis : silence radio ! Les promesses de l’ARS semblent s’être perdues en chemin. Comme les recrutements tant attendus. La fermeture de l’UPAS reste dans les têtes de nos dirigeants : les collègues de ce service sont encouragés à formuler des vœux de mobilité. Et les patients ? Et les collègues de la blanchisserie et des cuisines que la direction jugera trop nombreux si le CH perd 20 lits de plus ? Et les CDD des autres services qui seront virés pour laisser leur place aux fonctionnaires de l’UPAS ?
- À Janet, le planning de décembre compte plusieurs plages horaires sans personnel soignant !
- À la Psychogériatrie, l’effectif de fonctionnement n’est plus qu’un lointain souvenir…
- Au CMP d’Auch, les nouveaux patients ne sont tout simplement plus reçus faute de présence médicale. Où va le service public ? La CAO, qui, selon la promesse des médecins, devait compenser l’abandon de l’UAO, n’est plus assurée quotidiennement !
- Au CMP de Condom, plus de psychiatre ni de psychologue, seulement 1.5 infirmier !
- À Lectoure, le psychiatre part à la retraite dans quelques jours, sans remplaçant.
- À Nogaro, le 4e infirmier tant attendu ne viendra plus : l’encadrement supérieur en a décidé autrement…
Pas mieux dans les services logistiques : la direction annonce qu’elle refuse de remplacer le chef du garage partant à la retraite. Ici, l’excuse du "on ne trouve personne" ne marche plus !
Sauver notre outil de travail !
Réunis en Assemblée Générale le 2 décembre à l’invitation de la CGT, les personnels ont décidé de ne pas laisser l’ARS et la Direction enterrer notre hôpital. Nous ne resterons pas les bras croisés !
Par la mobilisation, les personnels du CHS ont gagné par le passé le maintien d’une offre d’hospitalisation complète en pédopsychiatrie, la reconstruction de notre MAS indigne… Et bien d’autres combats.
Comme l’écrivait Bertolt Brecht : "Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu."
Le 13 décembre, tous ensemble pour gagner !
Rassemblement lundi 13 décembre, à 9 h - Salle du centre de loisirs. Pour envahir le Conseil de Surveillance