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Vernissage d’une exposition magnifique
De nombreux visiteurs sont venus vendredi, afin de découvrir l’exposition lumineuse et imaginative de cette nouvelle artiste. Toujours en recherche de nouveaux talents picturaux, la galerie l’Arcade à Saint-Clar, sous la houlette de Gilles Nicoud, président, propose une nouvelle artiste Florence Davout, cela après Anna Jager. Toutes deux dans un style à part, ce qui apporte de la diversité dans les œuvres présentées. Aujourd’hui, l’artiste peint de nombreuses compositions inspirées par la nature où n’est pas absente une certaine vision impressionniste. De fait ses œuvres, ne sont jamais loin du monde sensible !
Florance Davout, est une femme proche de la cinquantaine, mais elle en paraît trente cinq, a toujours été attirée par la peinture et le dessin. Enfant solitaire et fille unique, de caractère lunaire, elle se souvient avoir toujours tenu un crayon depuis la maternelle…
Rencontre :
LJDG : Comment peut on définir votre peinture, de quel style vous sentez-vous le plus proche ?
F.D : Je fais d’abord des encres sur papiers. Je me libère du résultat et du regard de l’autre, c’est tout un cheminement. J’ai commencé l’encre de chine à 30 ans, après avoir peint d’autres techniques. Je démarre sans savoir où je vais. D’abord le premier plan, le premier jet, je prends mon temps, puis le dessin apparaît peu à peu.
LJDG : On perçoit un penchant pour la nature, pour l’exotisme de vos œuvres ?
F.D : J’ai toujours beaucoup voyagé, depuis l’âge de 20 ans, après mon BTS d’architecte d’intérieur qui m’a apporté surtout en précision. Mes œuvres me prennent du temps, les petits formats par exemple je les réalise en deux jours.
Je débute par mon premier plan à l’encre de Chine, au pinceau, puis je réfléchis, puis je reprends, et l’histoire se raconte peu à peu. J’utilise une plume pour la précision, le résultat donne deux lectures une de près, une de loin.
LJDG : Et vous avez exposé un peu partout ?
F.D : J’ai commencé à exposer vers mes 17 ans, adolescente timide, ce n’était pas évident, depuis j’ai bien progressé. La peur des autres, du regard des autres me gênaient, puis j’ai passé outre.
LJDG : On a l’impression d’un travail profond de l’intérieur, comme un élan qui vous amène à faire des choses incroyables.
F.D : Sur la grande toile à l’encre de chine, il y a à contrario une réflexion puisque j’ai lu pour m’aider, un livre sur la symbolique de l’art. La symbolique universelle m’intéresse, je voulais réellement me libérer du regard des autres, ce que je suis arrivée à faire. Je commence, puis je me raconte ma petite histoire, et l’œuvre se crée peu à peu.
LJDG : Que représente la peinture pour vous, un moyen d’expression, d’évasion, etc…
F.D : Pour moi, c’est avant tout, une nécessité, une libération, ça me procure un bien-être, c’est comme une partie de moi et si j’arrête parfois, il me semble qu’il me manque quelque chose. D’ailleurs l’an passé, pendant la période de la Covid, j’ai fait un malaise, une rupture d’anévrisme, mais je suis là, et depuis j’ai repris la peinture.
LJDG : Vous allez exposer ici tout le mois de juin, avez-vous d’autres projets par la suite ?
F.D : En effet, je dois ouvrir mon atelier-galerie début juillet, à Bruniquel, dans le Tarn et Garonne. ( On se souvient de ce château choisi pour le film « Le vieux fusil » avec Philippe Noiret…). C’est un projet de vie, après avoir vécu vingt ans à Paris, avoir retapé deux appartements, mon bonheur est maintenant dans le pré, et passe par une petite maison, avec une petite grange qui sera équipée donc d’un atelier-galerie de 30 m2.
Le LJDG lui souhaite une belle réussite pour ce projet, et une belle continuité dans son parcours pictural…
L’exposition est à découvrir absolument jusqu’au 4 juillet.
Horaires et jours d’ouverture : mercredi et vendredi de 16 h à 19 h jeudi 10 h à 12 h 30 samedi 10 h à 12 h 30 et 16 h à 19 h et dimanche 15 h à 18 h
Tel : 06 86 95 58 77 site internet : www.larcade-saint-clar.com
