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Bêtes noires pour les conducteurs de voitures basses ou aux suspensions fatiguées, pour les chauffeurs de bus ou de poids lourds, les ralentisseurs visent avant tout à obliger les automobilistes à ralentir dans les centres urbain. Souvent placés près d'établissements scolaires, dans des zones résidentielles ou avant certains carrefours, ils sont cependant loin de faire l'unanimité. Leur Responsabilité étant même parfois mise en cause lors d'accident impliquant en particulier des deux roues.
Ils seraient 450.000 en France et un grand nombre d'entre eux ne répondrait pas aux normes de sécurité exigées ou leur positionnement ne serait pas légal..En décembre dernier trois associations ont déposé plainte pour faire face à leur recrudescence et rendre les maires plus attentifs à leur conséquence. Le magazine Auto Plus a mené sa propre enquête d'ou il apparaissait que 4 installations sur 10 n'étaient pas conformes.
Dernière action en date, l'association 40 millions d'automobilistes vient de lancer une plateforme participative pour répertorier ce type d'aménagement non conforme.
Que ce soit les dos d'âne, les gendarmes couchés ou les coussins berlinois, ces installations peuvent s'avérer dangereuses. Outre leur forme, le marquage effacé, leur hauteur, l'implantation dans une artère en pente, hors zone de limitation à 30kms/h, présignalisation non conforme, autant de critères qui peuvent les rendre dangereux. Remettre les choses en bon ordre sans pour autant les supprimer c'est le but de cette opération. Les ralentisseurs ne doivent ni constituer des obstacles dangereux pour l'usager, ni constituer une gêne excessive lorsque ce dernier respecte la vitesse autorisée !
Sur la plateforme en ligne vous trouverez des fiches de description technique ainsi que la règlementation a respecter. Les signalements doivent être précis, documentés avec photos et explication à l'appui.