Julien Pellicer, le secrétaire général du comité départemental olympique et sportif gersois (CDOS), président de la commission des équipements sportifs, appelle à la vigilance concernant le risque de noyade en ce début d'été.
En effet, la crise sanitaire a contraint toutes les piscines à rester fermées durant le printemps et en ce début d'été. Conséquences, la pratique de la natation, ainsi que les cours de natation, que ce soit dans le cadre scolaire ou extrascolaire, n'ont pu se faire. Avec les premières chaleurs, beaucoup de personnes vont vouloir se rafraîchir, dans les piscines et les lacs.
"Je rappelle que la noyade est la première cause de mortalité chez les moins de 18 ans. Les parents doivent garder en permanence les enfants sous surveillance, c'est à dire en visuel. En un clin d'oeil, un enfant peut échapper à la vigilance. En familles ou entre amis, les risques sont proportionnels paradoxalement avec le nombre d'adultes présents, chacun pensant que c'est l'autre qui surveille et cela peut vite devenir un drame. Il est important de désigner la personne qui surveille les enfants. Les moins de 4 ans peuvent se noyer en silence dans 20 cm d'eau ! Il faut inciter les parents à emmener les enfants, dès 4 ans, à des cours d'aisance aquatique, mais cela ne remplacera jamais la surveillance des adultes. Chaque piscine publique du département dispose de professionnels qui peuvent donner des leçons de natation, il ne faut pas hésiter à les contacter.
Pour les personnes qui vont se baigner à l'océan, à la mer ou dans des lacs, ne jamais surestimer ses capacités et rester dans les zones surveillées.
Enfin, comme la loi l'oblige, il faut absolument sécuriser toutes les piscines par des clôtures, alarmes, bâches, abris aux normes et vérifier périodiquement leur fonctionnement."