Tous les ans, ils reviennent, souvent au même endroit. Un matin, vous voyez des brindilles éparpillés au sol, sous le nid de l'année précédente.
C'est le signe, les parents le réaménagent ; la femelle ne va pas tarder à venir pondre ses œufs.
Une fois les petits nés, les parents doivent les nourrir, mais on ne les voit pas encore, ils sont serrés les uns près des autres, au fond du nid...
Les petits attendent impatiemment le bec ouvert.
La mère, on la reconnaît facilement à son plumage ! Elle guette le moment, perchée un peu partout aux alentours, où ce sera son tour, pendant que le mâle nourrit déjà les petits.
On voit ici le rôle indispensable de ces oiseaux dans un jardin, au nombre d'insectes, de chenilles et de vers qu'ils rapportent.
Les parents chassent de plus en plus pour nourrir ces becs terriblement affamés,
En tout cas la nourriture ne leur manque pas !
Un ballet incessant : le mâle et la femelle vont et viennent, des proies dans le bec.
Et, un jour, le plus aventureux commence à battre des ailes. L'envie de s'envoler le titille.
Les petits ont bien grandi et, un beau matin, plus personne.
Que sont-ils devenus ?
Il faut l'espérer, ils ont réussi à prendre les airs directement sans tomber au sol où les risques sont énormes : les chats de la maison sont là à veiller depuis qu'ils ont repéré le manège des parents pour nourrir leurs petits.
Le Rougequeue, avec son plumage gris-noirâtre et sa queue orange brique, plutôt que réellement rouge, est un familier de nos maisons que l’on peut facilement observer partout dans notre environnement. La femelle, aisément reconnaissable, est plus terne que le mâle, avec un plumage uniforme gris-brun cendré,
Infatigable, cet oiseau, très peu craintif, prospecte les arbres, les bâtiments et le sol à la recherche d'insectes qu'il capture en vol.
Au printemps, il niche souvent sous les combles, sur les poutres ou les gouttières des bâtiments.
Photos Marc Le Saux