Le maire d'Auch, Christian Laprébende, accompagné du chef de service infrastructures et en charge des travaux, Pascal Sarrabezolles, rencontrait, ce jeudi matin, un groupe de riverains et de militants venus pour manifester leur opposition à l'abattage des platanes de la rue de l'Egalité, à Auch. Réaménagement prévu entre le cimetière et le tennis club. Une pétition signée par une trentaine de riverains avait été déposée à l'Hôtel de ville.
Le maire d'Auch propose d'organiser une nouvelle réunion publique en rappelant que ce projet de réaménagement découlait d'une requête des riverains, demande ancienne liée à un problème de sécurité et un point problématique : le "système racinaire", qui risque de gêner pour les conduits sous-terrain de gaz ou d’assainissement, tout en rajoutant entendre les préoccupations environnementales des personnes présentes. « Nous allons voir comment intégrer les aménagements dans cet espace, en conservant les arbres. Il y aura peut-être des enlèvements d’arbres. Je ne dis pas abattage, car c’est quelque chose de douloureux. ».
Pascal Sarrabezolles évoque une autre disposition réglementaire à respecter qui risque de compliquer la tâche : les 1,40 m de trottoir minimum pour les personnes à mobilité réduite. "Nous ne pouvons pas laisser des gens de côté et sommes obligés de construire ce trottoir."
Un riverain prend la défense du projet municipal, il demandait, depuis le mandat de Jean Laborde, maire de 1977 à 1995, l’abattage d’un seul platane qu’il juge dangereux, l'obligeant à s’avancer sur la route pour sortir de chez lui faute de visibilité.
Thomas Brail, l'activiste écologiste, était présent à cette rencontre pour la défense de l'abattage de ces platanes. Il a longuement parlementé sur ce sujet, citant un article de loi qui interdit l’abattage des alignements d’arbres et un projet qui permettrait de ne pas couper les arbres, comprenant par exemple des feux alternatifs, en soulignant "C’est dommage car c’est souvent plus facile pour les entreprises du BTP d’abattre les arbres que de grattouiller à leur pied pour pouvoir laisser passer les racines".
"Vouloir rénover la ville est tout à votre honneur, Monsieur le Maire, mais en intégrant les arbres dans ce projet, vous en sortirez grandi !"
