Car il ne s'agit pas ici bien sûr de déconfinement, mais de croyances populaires.
Pour vous y faire penser, vous avez le choix, les dictons sont légion :
- Attention, le premier des saints de glace, souvent tu en gardes la trace,
- Au printemps ramènent l'hiver, Pancrace, Servais et Mamert.
- Les saints Servais, Pancrace et Mamert, à eux trois, un petit hiver.
Ne cherchez pas, dans votre calendrier, le premier saint, celui du 11 mai, Mamert n'est plus fêté depuis la révision du calendrier remanié par l'église catholique. De même que les deux autres, Pancrace et Servais, cela fait déjà soixante ans qu'on ne les célèbre plus et pourtant ils sont toujours dans la mémoire… des jardiniers. Ce sont les trois saints de glace.
Redoutés par ces derniers et tous les autres métiers en rapport avec la terre, ils correspondent à cette période de trois jours durant laquelle les risques de froid et de gelées seraient élevés.
En fait, cette période sensible s'étend pendant la première quinzaine de mai, les statistiques météo sont là pour le confirmer.
Des gelées sont toujurs possibles la nuit, même avec des températures chaudes et agréables dans la journée.
Cette année, il semble bien que les prévisions nationales ne fassent pas mentir nos aïeux puisqu'on attend des températures dignes d'un début mars sur une large moitié nord de ce dimanche à mardi inclus. Le sud resterait un peu à l'écart, mais n'échapperait pas non plus au refroidissement et aux intempéries.
Le risque de gelées semble le plus élevé mardi et mercredi matin sur un tiers nord du pays.
Un temps perturbé et des températures en-dessous des normales de saison, les dictons ont-ils du bon ?
Même lorsqu'ils ont été actualisés puisqu'Estelle ayant remplacé Mamert, on lui en a quand même octroyé au moins un :
Gare qu'il ne gèle à la Sainte-Estelle !