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« Nos révolutions » ou « No révolution » qui peuvent se transcrire en un titre polysémique «no(s) révolution(s) » lequel, depuis peu de temps, est devenu le titre d’une œuvre artistique. Les auteurs et les acteurs en sont la cinquantaine d’étudiants du lycée agricole de Lavacant (1ère SAPAT, services aux personnes et aux territoires et terminales labo agricole). C’est en partenariat avec « La Petite Pierre » et avec la complicité de deux artistes de la « Cie A demain j’espère » de Besançon et de deux professeurs d’éducation socio-culturelle, Frédéric Rouzies et Anne-lise Lisicki, qu’ils ont créé leur pièce de théâtre.
Avant de lancer cette belle aventure théâtrale, il fallait proposer un projet aux élèves, le thème en est très large et repose sur des questionnements : « s’interroger sur ce qu’ils feraient s’ils avaient le pouvoir. Quel serait leur monde idéal ? Quels sont donc aujourd’hui leurs rêves de demain, leurs utopies ? ». « C’est un nouveau pari pour nous, révèle Olivia de la « Cie A demain j’espère », que de créer, en deux semaines, un spectacle avec 50 jeunes. Nous sommes en plein cœur de l’actualité qui est forcément traitée avec l’immigration, la société de consommation, l’égalité entre hommes et femmes et l’éducation ».
Depuis deux semaines, matin et après-midi, sans relâche les cinquante jeunes acteurs répètent pour au final nous livrer leur(s) Révolution(s). Pour Michelle, « Cela m’a appris à travailler en équipe, et j’irai sur la scène sans avoir peur du public ». Par contre, Valter avoue « être un peu légèrement stressé, mais je commence à aimer ce que nous faisons. Je me suis forcé un peu sachant que cela sera bien pour mon développement personnel ».
