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C’est samedi 23 février qu’a lieu la pêche traditionnelle, comme tous les ans à cette époque à l’étang du Pesqué, préalablement vidé. C’est à la même période qu’elle avait lieu autrefois pour permettre aux fidèles de faire maigre pendant le Carême. Mais aujourd’hui, c’est plutôt pour devancer le retour de cormorans, redoutables concurrents des pêcheurs que la pêche a lieu en février.
Cette année, on a remarqué les carpes koï, des poissons aux vives couleurs venus d’Asie. Leur chair est, paraît-il excellente et, de plus, ils sont faciles à élever et peu farouches.
Après avoir ouvert les vannes la veille du samedi de pêche, les bénévoles pêcheurs et le pisciculteur d’Aire-sur-l’Adour sous convention avec la commune de Perchède, « ratissent » le fond de l’étang. Avec un grand filet qu’ils ferment lentement, emprisonnant ainsi les poissons qui restent. Là, il y a deux solutions : soit attraper les poissons dans le filet avec une épuisette, soit rétrécir suffisamment le filet pour pouvoir les faire passer directement dans les caisses ad hoc. C’est cette seconde solution qui est choisie. Et, comme chaque année, depuis la nuit des temps, chaque foyer reçoit une livre de poisson, le pisciculteur se sert et il reste du poisson pour un repas des villageois.
Conférence de Jacques Lapart
L’après-midi de cette même journée, l’historien et secrétaire de la Société archéologique du Gers, Jacques Lapart, fait une conférence sur l’histoire des étangs de l’Armagnac : voir article spécifique sur Le Journal du Gers.
