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Photo : Le chauffeur du camion lors de sa sortie de garde à vue.
Une bonne centaine de « gilets jaunes » étaient présents au rond-point des Justes en cette matinée du samedi 1er décembre. Après un petit déjeuner frugal et en attendant l’arrivée des motards vers 10 h 30, les manifestants sont allés au rond-point de Leclerc pour ensuite revenir au rond-point des Justes. Une marche qui s’est déroulée dans le calme.
Les motards ont ensuite rejoint la place de la Libération où la CGT et une cinquantaine de personnes manifestaient aussi pour le pouvoir d’achat. Sur le coup de midi, le rassemblement était terminé et les motards aux gilets jaunes ont retrouvé le rond-point des Justes qui accueillait aussi quelques « Routiers » et leur tracteur. Ce fut le moment dans une atmosphère conviviale de mettre les barbecues en route.
Gaz lacrymogènes et garde à vue
Vers 15 h 30, rendez-vous était donné devant les grilles de la préfecture. Les camions et tracteurs en tête du cortège s’approchèrent des grilles de la préfecture, un peu trop sans doute, ce qui fit intervenir la commissaire de police. Celle-ci devant le camion le plus avancé se sentit menacée et c’est à ce moment là que furent employés des gaz lacrymogènes. Lesquels indisposèrent un enfant et un adulte qui furent conduits à l’hôpital d’Auch alors que le chauffeur du camion était amené en garde à vue.
Après une heure et demie d’attente, le chauffeur fut libéré au grand soulagement des gilets jaunes. Reste maintenant à savoir s’il y aura des suites pénales à l’encontre du chauffeur routier lequel déclarait « qu’il est bien possible que la commissaire porte plainte ».
Dans le département, des barrages filtrants étaient recensés à l’Isle-Jourdain au rond-point d’Airbus et à Fleurance au rond-point de la piscine.
