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Une embellie...échec au coup de sifflet final
Au coup d'envoi, l'UAV ouvre son coffre d'argent contenant les bons joueurs dans les lignes arrières. A la 3ème minute, le centre Ducousso allume le tableau du score par un essai, Coelho apporte la lumière de sa transformation. Mais le buteur béarnais Casau fait baisser la flamme en soufflant deux pénalités. Casau sera d'ailleurs un élément fort des visiteurs (18 points sur les 23). Les uavistes, malgré leur courage et leur volonté, se trouvent en difficulté dans la confrontation dans les mauls. On note, à la vingtième minute, un grand moment de mobilisation du pack vicois pour refouler les béarnais hors de la ligne vicoise. A la mi-temps, Vic vire en tête 14 à 9.
Une course-poursuite s'engage, Casau grignote le compte des Vicois et Laruns revient à 2 points 14/12. Crespin rentre en jeu et réussit deux pénalités et le score monte à 20 points pour Vic. A la 71ème, les avants de Laruns font éclater la défense vicoise pour marquer un essai collectif qui les amène à 19 points.
Suite à un en-avant, on joue une mêlée, Laruns trouve une touche, se construit alors un maul de ciment où Vic fait une faute. L'arbitre siffle la pénalité de la victoire pour les fromagers.
Rappelons que Pierre Lafargue est privé de son essai pour passage en touche signalé par le joueur-arbitre de Laruns. L'arbitre de champ reconnaît la faute malgré les contestations du public proche du terrain.
A noter aussi que Vic joua à 14 à la 43ème minute, le seconde ligne Bourdieu ayant été sorti sur un carton blanc.
Le rugby est un jeu avec des règles mais, dans la défaite de dimanche, dure est la conclusion. Mais les Vicois sont habitués à ce genre de fait. À deux reprises, les matchs furent perdus, une fois parce que le chronomètre de l'arbitre s'était arrêté, une autre fois parce que l'arbitre s'était trompé de joueur dans sa pénalité.
La formation uaviste, avec tous ses jeunes et l'éclat dont ils font preuve tous les dimanches, relèvera la tête.