Les Automnales ont vécu et bien vécu. Beaucoup de monde durant les trois jours se sont pressés devant l’entrée de la salle des fêtes. Pour vérifier les billets, deux portiers/bénévoles de l’association organisatrice étaient postés à un endroit des plus stratégiques. Et comme il y avait une dizaine de spectacles et que, chaque fois, les spectateurs devaient libérer la salle pour permettre aux troupes de s’installer, la porte d’entrée devenait un lieu très, très fréquenté.
Quelles confidences pourraient nous faire les deux personnes de faction durant trois jours. Écoutons ! Pour le premier spectacle, il y eut une longue file d’attente, preuve que le festival attirait. Les spectateurs se plièrent de bonne grâce aux demandes des organisateurs et libérèrent la salle sans récriminations.
Après quelques représentations, c’était presque amusant de voir les spectateurs pénétrant dans la salle, brandir le bras où ils avaient mis, parfois avec quelque difficulté, l’anneau de couleur, précieux sésame. Certains préféraient le garder à la main (pas bien !) pour pouvoir se doucher sans problème, nous disaient-ils !!! Ils furent parfois quelques-uns à pénétrer avant l’heure afin (nous ne dirons pas sous prétexte) d’aller au petit coin- un seul homme dans le nombre qui demanda à rester dans la salle en raison de son âge (autorisation accordée ).
A un seul moment, on connut une certaine fébrilité dans la file d’attente quand la troupe de l’Archicube de Christophe Barbier répétait. Dès l’autorisation de franchir l’entrée, les premiers de cordée filèrent comme un trait vers les premiers rangs- on se serait cru aux soldes !
Tout au long du festival, ce fut un plaisir de côtoyer des personnes, souriantes, se prêtant de bonne grâce aux souhaits des organisateurs. Pour les deux dernières représentations, à part quelques nouveaux, nous pouvions avancer que nous connaissions tout le public. Ce furent des instants chaleureux qui traduisirent bien le ton d’une manifestation culturelle conviviale à souhait.
Claude Laffargue
