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Photo : L'artiste devant ses oeuvres
En ce début d’automne, où la nature va se ressourcer dans la quiétude, les artistes aussi vont reprendre le chemin des ateliers…ils ont pu engranger des images estivales aux couleurs magnifiques, et proposer l’an prochain la source de leurs créations !Ici, à la galerie l’Arcade, cette dernière exposition de la saison 2018, après la brillante artiste parisienne Marie-Noëlle Robert, et après Guilhèm Delon, Jean-Bernard Laffitte et Anne Monge, c’est de nouveau un artiste gersois qui expose ses œuvres.Son histoire n’est pas banale, né à Auch, il part pour la capitale à l’âge de 17 ans, poursuit des études d’art graphiques à l’excellent atelier Penninghem…
Son parcours
Au fil des aventures parisiennes, il explique que Paris « l’a pris et l’a embarqué » avec des rencontres plus ou moins importantes, dont une essentielle avec Met Penninghem. Il souhaite s’orienter vers la réalisation infographiste, puis touche du doigt le domaine de la peinture et s’y intéresse. De manière expérimentale, des représentations étaient données, en fonction d’idées, de concepts utilisant des matériaux d’expression. Peu à peu, il en vient à la peinture à l’huile.
Selon lui, c’est l’expression qui fait le peintre et non le matériau ! Il illustre, se perfectionne dans le graphisme, puis la peinture vient ensuite, où c’est l’expression du tout ou rien. Il se forme, en travaillant en parallèle dans la communication audiovisuelle où il utilise beaucoup l’informatique lors de prestations en images de synthèse. Par ce biais, il développe des projets de dessins animés.
Puis Patrick revient finalement dans le Gers, et retrouve la disponibilité en temps, en espace, en lumière, et se tourne totalement vers la peinture. Son souhait est de devenir artiste peintre..Il crée et observe ce qu’il fait, ses toiles sont vers l’abstraction, il les perfectionne, chacun peut inventer son histoire devant la toile. Par exemple « Heure de pointe » représente un graphisme urbain sans visages…Il utilise la peinture à l’huile, avec un mélange allégé d’essence de térébenthine, ce qui donne un effet mat..ainsi cette transparence est délicate, laissant voguer l’esprit du visiteur, ses abstractions sont le fruit de recouvrement répétés, les couleurs se croisent..on aperçoit les contours imaginatifs de formes et voilà la poésie de l’imaginaire qui s’inscrit sur la toile !
Il confie : « avant de me lancer sur toile, je réalise des esquisses, pour lui, le travail du peintre se situe dans une constance , le temps est utilisé pour les informations. Avec le recul, l’inspiration arrive, outil déterminant pour la relation , cela déclenche le processus. L’inspiration génère une impulsion et l’énergie nécessaire à la création d’un tableau.D’après lui, les grands maîtres maîtrisent l’impulsion qui amène vers la création et l’énergie ».
Il peint souvent dans son atelier, mais également en extérieur, recherchant indubitablement « la fameuse lumière » du matin ou du soir, libérant son esprit pour le gestuel. C’est un artiste passionné , plein de projets d’expositions, espérant à terme devenir professionnel, au sens noble du terme, non pas au sens commercial, mais de la diffusion et du contact avec les gens.
Après avoir félicité l’artiste, le président de l’Arcade Gilles Nicoud, a remercié tous les bénévoles et donateurs de l’association sans qui la saison 2018 n’aurait pas été autant réussie, notamment la mairie de Saint-Clar et le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, particulièrement généreux. Il a aussi annoncé le programme des expositions 2019, qui est prêt et qui débutera fin mai pour se terminer fin octobre. Plusieurs personnalités étaient présentes au vernissage, dont David Taupiac, maire de Saint-Clar et Xavier Ballenghiem, Conseiller Départemental.
L’exposition est visible jusqu’au 20 octobre, à la galerie l’Arcade, 2 place de la Mairie.
Horaires : lundi, jeudi et samedi de 10 h à 12 h 30 et de 16 h à 19 h..mercerdi et vendredi de 16 h à 19 h et Dimanche sur demande. Tel. 06 78 11 92 67
Facebook : larcadestclar
