"Arsenic et Vieilles dentelles" joué par la troupe d'Eustache

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Deux triomphes consécutifs samedi soir et dimanche salle des fêtes de Beaumarchès

Samedi soir des spectateurs n'ont pas trouvé place, dimanche après midi salle comble encore, elles étaient encore toutes occupées. La "Troupe d'Eustache" présentait son dernier chef d'oeuvre "Arsenic et Vieilles dentelles" adapté de la pièce de théâtre de Joseph Kesselring.que Cathie Costes et Pascal Millet avaient remastérisée avec les acteurs

La troupe du village exclusivement composée d'amateurs du cru, a livré lors des deux représentations un spectacle bien enlevé hilarant, décalé qui a retenu toute l'attention du public jusqu'à un final tout aussi irréel que le contenu de la pièce :

"Mortimer Brewster vient annoncer à ses deux tantes, qui l'ont élevé, son mariage avec Hélène la fille du révérend Harper, qui habite la maison d'en face. Mais il découvre, caché dans un coffre sous la fenêtre, le cadavre d'un vieil homme. Ses deux tantes Martha et Dorothée lui avouent alors, le plus ingénument et le plus naturellement du monde, qu'elles se sont fait une spécialité de supprimer les vieux messieurs seuls au monde en vue de leur rendre service, non sans prononcer pour eux des éloges funèbres. La maison est aussi habitée par Teddy,frère de Mortimer, passablement fou il se prend pour le Roi d'Angleterre et sonne la charge à tout bout de champ avec un clairon en hurlant. C'est lui qui se charge de creuser les trous dans la cave pour les cadavres alors qu'il croit participer à la construction du canal de Panama. Pour stopper l’activité meurtrière de ses tantes, Mortimer essaie de faire envoyer Teddy en asile psychiatrique. Apparaît alors Jonathan Brewster, l'autre frère de Mortimer, dangereux meurtrier psychopathe accompagné du docteur Einstein qui l'a opéré plusieurs fois pour masquer son identité à la police, il venu lui aussi cacher un cadavre dans la maison de ses tantes".

Tout s'enchaîne deux heures et quart durant de façon délirante dans une sarabande de portes qui claquent entre ceux qui sortent et ceux qui entrent dans un espèce de charivari parfaitement organisé afin que jusqu'au bout l’intérêt subsiste.

Du grand art et des bravos amplement mérités.

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