Il est de tradition lors de la fête annuelle de l'appellation d'accueillir les enfants des écoles du secteur pour les familiariser à ce qu'est le travail de la vigne et du vigneron .
Sur le site de Plaisance uniquement quelques-uns de ceux ci ont fait la démarche de travailler en bio, c'est cela que les enfants ont écouté et vu.
Le matin l'école de Beaumarchès au grand complet est venu écouter Sylvie Tatieu-Bilhère expliquer planches photographiques de plantes à l'appui pourquoi elle les utilisait pour soigner ses vignes en n'utilisant avec elles que sulfate ou souffre quand le besoin s'en faisait sentir.
Sur le parvis de la coopérative de l'autre coté de la route Philippe Rudianecki qui en fait de même avec la vigne qui surplombe le lieu, avec l'aide des jeunes adultes du domaine de Pagès qu'il forme au métier, montrait l'outillage de travail aux enfants avant de le mener sur la crête en leur expliquant au passage pourquoi à sillon passé les féveroles poussent pour devenir engrais vert quand l'autre reste enherbé pour protéger la terre des chocs climatiques.
Tout la haut sur la crête la présence de la cabane autrefois lieu de vie du vigneron les interrogeait quelque peu. Les petits étaient heureux de la ballade .
Les 49 élèves de 4° du collège de Marciac venus et début d'après midi visiter eux aussi le vignoble biologique étaient plus murs pour entendre ces mêmes explications.
Leurs interrogations portaient sur les traitements apportés à la vigne qui font abstraction des produits chimiques traditionnels, sur celui des sols également qui en plus de l'engrais vert reçoivent des fumiers de volailles uniquement. Inconvénient quand même le labour d'enfouissement source de pollution de toutes sortes même d'après Konrad Schreiber agronome reconnu,
Philippe compte s'en inspirer dans le futur en semant des gramminées seigle ou tritical dans les sillons il les couchera pour avoir un sol toujours couvert ou grouille toute une bio diversité et qui reste à l'abri de tous les caprices du thermomètre.
