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Nos dirigeants politiques, bien que très forts en la matière, n’ont pas le monopole des « bourdes ». Si le président Macron fustige « ceux qui ne sont rien », son big boss, le président des États-Unis, lui dame le pion en demandant pourquoi les immigrés américains « viennent de pays de merde » ?
Donald Trump aurait expliqué que l’Amérique devrait plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, se félicitant, deux jours plus tôt, avoir vendu à ce pays des avions de chasse F-52. Avions qui n’existent que dans le célèbre jeu vidéo « Call of Duty », et dans ses rêves de préadolescent.
Visiblement, le président des États-Unis a tendance à oublier qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !
Il est évident que le fait de jouer à la toupie avec sa langue constitue un sacré barrage à la locution. Ce qui permettrait de gagner un peu de temps pour réfléchir, et endiguer les perles prêtes à sortir de la bouche.
Mais pourquoi sept fois? Bien que le fait de compter jusqu’à sept reste assez long, mais pas trop non plus pour créer un grand blanc dans la conversation, ce chiffre aurait une haute valeur symbolique.
Il représente le nombre traditionnel des astres (Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et Soleil), la période lunaire, les couleurs de l’arc-en-ciel, les jours de la semaine, mais aussi les notes de musique; sans même nous référer aux nombreuses représentations utilisées dans les récits mythologiques, chamaniques ou religieux.
Sept pourrait donc être interprété comme sacré.
Le septième livre de Michael Wolff « Le Feu et la Fureur. Trump à la Maison Blanche », consacré à notre grossier personnage, aura peut-être des vertus magiques sur les inepties d’un président xénophobe.
Mais finalement, la meilleure manière de faire taire l’homme d’affaires, ne serait-elle pas de lui rappeler que -pour la bonne conduite de son business- le silence est d’or ?