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Photo : C'est par une standing ovation que s'est conclu le discours du préfet, Pierre Ory.
A l’entrée des salons de la préfecture, Pierre Ory et son épouse, ont salué dès leur arrivée les dizaines d’invités venus leur dire au revoir. Des mots, des sourires, de franches poignées de mains et même quelques petits cadeaux ont été l’entrée en matière de cette soirée où se sont retrouvées bon nombre de personnalités : élus, politiques, publiques, police et gendarmerie, pompiers, clergé, représentants des chambres consulaires et fonctionnaires en charge des diverses administrations de l’État.
Dans son discours Pierre Ory a montré son attachement pour le Gers « qui est fait pour être aimé » mais ajoute-t-il « il est gascon ». Il s’attachera surtout à dérouler « les quelques flashs » qui ont marqué ses deux ans et demi à la préfecture du Gers. Il avoue « comme tous les Français qu’il a vécu douloureusement les évènements du 13 novembre 2015 et du 14 juillet 2016 ». Il évoquera ensuite les crises agricoles qui ont demandé des mobilisations régulières en particulier les deux grippes aviaires de fin 2015 et fin 2016 qui ont été les plus difficiles à gérer car ayant généré de fortes tensions. « L’État, souligne Pierre Ory, a participé à l’indemnisation de ces deux crises à hauteur de 45 millions d’euros ». Puis fut abordé « les sujets complexes comme ceux de la ruralité et de l’intercommunalité », le problème de l’eau, « On en stocke insuffisamment », des fermetures de certaines brigades de gendarmerie et de Trésoreries, du déploiement du numérique car il est important de passer à la dématérialisation.
Enfin Pierre Ory se demande « quelle est l’image d’Épinal » ville où il est nommé comme préfet des Vosges où admet-il avec chiffres à l’appui « qu’il y fait plus froid que dans le Gers », ce « qui expliquerai selon lui, certains cadeaux comme des écharpes et bonnets ». Il conclura en avouant « qu’on ne peut pas oublier son premier poste de préfet ».
