François avait tout bon ...

Je vois depuis quelques heures se lever sur les réseaux sociaux, le même enthousiasme autour de François Hollande – après sa déclaration critique contre Emmanuel Macron – que j’avais vue de la part du Parti socialiste après 2002 autour de Lionel Jospin.

– Lionel avait tout bon, mais c’était la faute de Chevènement ou de Taubira s’il avait perdu.

– François avait tout bon, mais c’est la faute de quelques frondeurs s’il a perdu.

Je voudrais faire une remarque de méthodologie :

Lorsqu’on a perdu une compétition on ne commence pas par dire : « je vais la refaire tout pareil et cette fois-ci vous allez voir je vais gagner ».

On essaye de comprendre à quel moment ou pour quelle raison on a fait quelque chose qui a conduit à perdre cette compétition. C’est le seul moyen de la gagner, la prochaine fois. Du moins si les mêmes causes produisent les mêmes effets, ce que l’on peut penser être la réalité.

Si l’on dit « De toute façon ce qu’on a fait était bien et c’est ça et rien d’autre qu’on refera à l’avenir », alors on passe de la politique à l’Histoire, où l’on devient une borne témoin du passé.

Comme le sont les Radicaux ou le Parti communiste Français.

Le parti, héritier en France, de cette belle idée qu’est le socialisme, peut espérer autre chose que disparaître dans un livre d’histoire