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Les deux établissements hospitaliers auscitains connaissent actuellement des turbulences.
Rentabilité
Le premier concerne La Polyclinique de Gascogne dont le propriétaire est le groupe Elsan, numéro un en France des cliniques privées. Il s’agit « d’un manque de rentabilité due à une baisse de l’activité chirurgicale et à une location exorbitante des locaux qui pourrait provoquer la fermeture de la clinique», selon un délégué syndical. Les conséquences ont été dévoilées par le directeur adjoint à savoir la fermeture totale, ou l’arrêt de l’activité chirurgical et l’éventuelle possibilité d’une coopération public-privé ou une orientation des lits en Soins de Suite et de Réadaptation suite à l’installation du Centre de rééducation fonctionnel de Roquetaillade à Montégut. Reste la question des Urgences qui est de savoir si l’hôpital d’Auch pourra y faire face. Si le pire arrivait, ce sont 100 emplois directs qui seraient menacés. « Des contacts sont en cours avec l’ARS et le ministère de la santé, dévoile Christophe Bukovec, car nous voulons savoir ce qui se trame. Le combat s’annonce très difficile, aujourd’hui la voilure est réduite ».
Surrégime
Du côté du Centre hospitalier cela ne va pas fort au service de restauration qui est en surrégime du fait « d’un sous-effectif flagrant compte tenu du non-remplacement d’arrêts maladie, dont certains de longue durée soit 14 arrêts non remplacés », analyse Christophe Bukovec. « Du coup, précise-t-il, les heures supplémentaires, les jours de congés et les récupérations s’accumulent. Nous allons vers une catastrophe ». De son côté la direction lâche du lest en annonçant le renfort de 6 à 7 agents jusqu’en septembre. Cela suffira-t-il à faire baisser d’un cran la tension, pas sûr, car le minimum demandé par les grévistes est de 8 agents.
Durant ce mouvement de grève les repas aux malades sont servis mais le self lui est fermé.
