Non, au nom de « l'union contre le FN »

20275_1234757638121_3005070_n.jpg

le mot de Gilles

Non, au nom de « l'union contre le FN »

 Non, au nom de « l'union contre le FN » on nous a déjà fait passer aux régionales l'idée qu'il fallait voter pour les dirigeants de la droite la plus dure de PACA, les Cioti et Estrosi dont on a vu ensuite ce qu'ils étaient capables de dire et de faire à l'occasion du terrible attentat de Nice.

Là, ce ne sont pas des régionales, c'est une élection présidentielle qui engage bien plus l'avenir.

On ne va pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes au nom du loup-garou qui rôderait dans le bois, ou bien Hitler caché sous la table de chevet.

Je vois de plus en plus de gens qui n'ont pas réussi au gouvernement à se faire comprendre par les Français et qui voudraient nous faire voter pour un Macron, dont le programme va progressivement se rapprocher de celui de Fillon, tous deux patronnés par l'assureur AXA qui veut mettre fin à nos systèmes de protection collective pour en faire des systèmes privés un peu à la manière des États-Unis.

Non, quel qu'en soit le prétexte, jamais je ne pourrai accepter une telle aventure qui consisterait en réalité à donner véritablement le pouvoir à l'extrême droite une fois qu'on aurait détruit le modèle social français.

Même si temporairement cela pourrait aboutir à écarter Marine Le Pen de la présidence – ce que je ne crois en aucun cas, seul Benoit Hamon étant en mesure, dans cette campagne, de parler aux catégories populaires pour affronter Marine Le Pen dans un second tour –, cela donnerait la prochaine fois, à l'extrême droite, la majorité parlementaire qu'aujourd'hui elle ne peut avoir, et là, véritablement, mener le pays à la catastrophe.

Nous saurions qui nous a mené là.

Je ne serai pas de ce nombre.

Ceci est une déclaration, une prise de position claire pour que chacun sache ma position et que personne ne l'ignore.

Je ne suis pas un petit politicien qui se laisserait guider par tel ou tel avantage tel ou tel coup d'appareil.

Je défend des idées, et ce depuis bientôt une cinquantaine d'années dans la vie militante, ce n'est pas aujourd'hui que l'on va me faire changer ma forme d'engagement. Je conçois tout à fait que l'on ne soit pas d'accord avec mes idées, en revanche ce sont toujours elles qui m'ont fait agir, et non de médiocres intérêts.

 

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles