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En coupant le ruban aux couleurs de la république, c'est moins une inauguration qu'un geste symbolique fort qu'ont accompli vendredi soir, maire et conseillers départementaux aux cotés de la sous préfète de Mirande Anne Laybourne. Le sauvetage d'une école ou plutôt des écoles en milieu rural même si comme le soulignait et le regrettait Etienne Verret " c'est quelque part au détriment de communes voisines". En tous cas pour cette rentrée le compte est bon, il y aura même un peu plus d'enfants que prévu.
Philippe Martin, le président du conseil départemental était venu lui le jour de la rentrée avec la même volonté de marquer l'attachement des élus à la préservation des écoles gersoises. Il devait d'ailleurs rappelé que grâce au protocole signé pour trois ans avec l'éducation nationale que si le Gers a encore connu des fermetures de classe, voire d'école, le nombre d'enseignants a été préservé et permis ainsi certains aménagements garantissant la qualité de l'enseignement.
L'école élémentaire de Montesquiou est devenue école primaire, c'est à dire qu'elle regroupe désormais école élémentaire et école maternelle. Un plan d'urgence mis en place pour préserver le tissu social du secteur mené a bien grâce à l'implication des services de l'état et du département qui ont octroyé rapidement des subventions. Les artisans locaux aussi se sont adaptés aux exigences de coûts et de délais pour transformer l'existant et l'adapter aux nouvelles normes.
Anne Laybourne, la sous préfète sait que sous peu d'autres dossiers arriveront sur son bureau car tous les problèmes ne sont pas réglés pour rompre la chaîne qui menace d'isolement les territoires ruraux particulièrement menacés dans cette partie ouest du département.
